Lors du dernier conseil municipal de Naujac sur Mer, les conseillers municipaux ont voté à l’unanimité une motion contre l’implantation du terminal méthanier. Le village a en effet une politique environnementale volontariste tant sur les questions de gestion des déchets, que sur celles du développement d’énergies renouvelables ou encore de préservation de l’environnement. Concernant le terminal méthanier, les élus ont estimé qu’il était de leur devoir de se prononcer en tant que membre de la Communauté de Communes (CdC) « Pointe du Médoc » à l’heure où cette dernière cherche justement à se doter de compétences en matière d’environnement.
A ce jour, parmi les 11 communes de la CdC « Pointe du Médoc », 3 communes seulement se sont prononcées, par un vote, sur le terminal méthanier : Grayan et l’hôpital, Soulac sur Mer et Naujac sur Mer. A différentes reprises, de nombreuses autres communes de la CdC ont clairement fait comprendre leur position qu’il s’agisse de Vendays-Montalivet (déclarations hostiles au projet lors de la rédaction de documents d’urbanisme), Talais (même remarque) ou même encore Jau-Dignac et Loirac (déclaration de l’actuel maire lors de la campagne municipale) et Queyrac (même remarque). Nous remercions les maires de ces communes pour leur prise de position franche et responsable.
Une fois encore la position de la mairie du Verdon est particulièrement étonnante puisque la commune la plus évidemment concernée n’a toujours pas mise au vote la question d’une position communale officielle sur le projet… La population du Verdon, elle, s’est pourtant clairement prononcée contre le projet lors de la consultation municipale en avril 2008.
L’ensemble des habitants du Nord Médoc (et au-delà les milliers d’opposants au terminal girondins, charentais ou autre) attendent de leurs élus des prises de position bien plus fermes sur un sujet qui engage l’avenir de toute une région.
En tant que citoyenne X , je suis atterrée de voir quelle puissance exerce ces grands groupes comme 4GAZ , comment peut-on comprendre que contre l’avis du plus grand nombre y compris celui des élus les plus hauts placés (j’entend la dernière posiiton du ministère de l’écologie) le projet reste encore à l’étude et nous impose sa terreur!mais qui commande? qui a le pouvoir de dire non? avons nous citoyens le droit de construire ce que nous voulons où nous voulons? certainement pas et tant mieux , il me semblerait plus réconfortant et plus juste de savoir que les « grands « sont soumis aux mêmes règles que les « petits ».
Ne pas prendre position sur le terminal méthanier porte gravement tort aux communes de la pointe du Medoc, et en premier lieu au Verdon, en termes d’avenir économique et d’emplois. Installer à cet endroit une industrie Seveso2, c’est détruire l’estuaire et les potentialités de développement futur du Verdon et du Nord Médoc. En effet, la proximité d’une telle industrie, posera de très sérieux problèmes aux entreprises, qui voudraient s’installer sur la zone industrialo-portuiare, pour des raisons de sécurité : les canalisations conduisant le gaz liquéfié vers les regazéificateurs présentent un gros danger; or, elles passeront obligatoirement sur cete zone. Le choix est alors entre le terminal méthanier avec pas (ou peu) d’activités autour, ou le maintien de possibilités d’activités pour l’avenir. Ce sont les documents d’urbanisme de la commune du Verdon qui, juridiquement, ont le pouvoir de définir la zone industrialo-portuaire, son périmètre et ses caractéristiques. Dans un document intitulé Gestion intégrée de la Zone d’action foncière du Verdon sur mer, gestion qui fait partie du Projet stratégique du port de Bordeaux, celui-ci délimite une zone 1 considérée comme industrialo-portuaire et ne présentant, selon le dcument, que peu d’intérêt en termes d’environnement. En fait, sur cette zone se trouve un nouveau ZNIEFF 1 qui correspond au 2è site d’Aquitaine de repos pour les oiseaux migrateurs (après celui du bassin d’Arcachon).Ne pas prendre position contre le terminal c’est continuer à faire planer la menace de cette construction, provoquer la suspension de projets comme celui de Nexity et porter atteinte à la pérennité du tourisme et des activités liées à la nature. Or, toutes ces activités vont aller en se développant. L’estuaire représente un patrimoine, non seulement enironnemental mais aussi économique.Prendre position en faveur du projet, c’est compromettre l’avenir et ne pas tenir compte de l’avis majoritaire qui s’est exprimé au Verdon.
Quand donc les élus, quels qu’ils soient, cesseront -ils de s’approprier leurs fonctions et d’exprimer leur seule volonté et leur ego ?Quand comprendront-ils qu’ils sont là pour représenter la volonté des populations pour les servir et non pour les asservir ?Ce jour la vraie démocratie aura fait un grand pas et l’humanité un petit pas ……J’ajouterai que ne rien dire ou ne rien faire contre c’est donner raison à ceux qui soutiennent
Non seulement ce serait la moindre des choses… mais ce serait aussi le respect de la parole donnée …………..à défaut de respecter ceux qui se sont exprimés à une large majorité CONTRE !!!!!!Mais de la part de la commune concernée une déclaration ne suffit pas….On voudrait voir des signes forts et des actes volontaires ……Les vrais adversaires de l’avenir et du développement de la commune, de la pointe et du médoc sont ceux qui soutiennent ce projet dangereux et imbécile qui feraient pour lors une vraie enclave industrialo-écologiquement aberrante et irresponsable….. Mais surtout pas les élus qui ont le VRAI COURAGE POLITIQUE de se prononcer CONTRE et qui eux ont une vraie vision responsable ……….