Mardi 12 février, le terminal de Gaz de France à Fos-Cavaou vient de connaître de nouveaux déboires lors d’essais préalables à la mise en service de l’installation.
La STMFC (société en charge du terminal) indique qu’ « une pièce située à l’extrémité des tuyauteries en test a cédé, entraînant un déplacement de l’ensemble du tronçon et provoquant d’importantes déformations des canalisations ». L’accident devrait nécessiter la reconstruction d’une partie importante des tuyauteries concernées.
Seule conséquence directe : le report à une date ultérieure et indéterminée de la mise en service du nouveau terminal.
Mais que ce serait-il produit si le même accident avait eu lieu avec des installations en fonctionnement ? Comment s’assurer de la prise en compte complète des risques, quand GDF, opérateur national d’expérience, n’y parvient pas ?
La multiplication des accidents sur les sites méthaniers devrait nous inciter à réfléchir. Nous ne pouvons faire confiance à 4gas du fait de son inexpérience, de l’incomplétude des études de danger présentées, de ses motivations exclusivement spéculatives.
En savoir plus dans le site Mer et Marine : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=106911
Rappelons que Fos-sur-Mer abrite le plus vieux terminal méthanier français (Fos-Tonkin), une histoire déjà émaillée d’incidents.
Nous nous étions déjà fait l’écho d’un premier incident survenu sur le terminal de Fos-Tonkin en 2003. La porte de la torchère avait explosé, manquant de peu la salle de contrôle. Nous n’étions alors pas passés loin d’un accident mortel.
Dans un article de novembre 2007, nous vous avions de même rapporté les irrégularités constatées dans le travail d’une société italienne chargée des contrôles de sécurité sur le terminal de Fos-Cavaou (actuellement en construction).
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