La guerre du sable : un enjeu planétaire … notre estuaire est concerné : le projet du Matelier ne doit pas se concrétiser !!

Publié le: 25 février 2016

Catégorie: Divers

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Sous l’effet du boom de la construction, les besoins de sable sont devenus énormes (200 tonnes pour construire une maison) ; bien sûr  qu’il y en a partout du sable mais le meilleur sable pour le BTP c’est celui du fond des océans …. et donc celui de nos plages !

Le projet d’extraction dit du Matelier rentre dans ce contexte, notre association et nos élus se battent pour que ce projet ne puisse pas voir le jour …..

(rappel sur le projet : notre article du 26 juillet 2015)  et (relire notre dernier article où nous vous annoncions que le conseil de gestion du parc naturel marin avait voté contre le projet ….)

Décidément il y a eu le projet de l’installation du terminal méthanier que nous avons fait échoué et maintenant celui du Matelier qui nous concerne aussi.

Notre littoral est concerné mais quand est ce que fait on pour protéger nos cotes ?

ah ça on en parle de la protection des cotes … ça ne serait que des mots ??  Ce projet si on le laisse aboutir pourrait accélerer l’érosion de nos cotes …. en Indonésie des plages entières ont disparu et une vingtaine de petites iles ont été rayées de la carte ….

Nos élus se battent et nous aussi pour faire échouer ce projet !

 

Lire : l’article paru sur les échos

Ecouter RTL la revue de presse de Adeline François

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7 commentaires pour La guerre du sable : un enjeu planétaire … notre estuaire est concerné : le projet du Matelier ne doit pas se concrétiser !!

  1. Alain Bidal dit :

    Bonjour,
    Ici en Bretagne, à Trébeurden (Côtes d’Armor) notre collectif Le Peuple des Dunes en Trégor se bat, depuis fin 2010, contre un projet d’extraction de sable coquillier dans la baie de Lannion sur une dune sous-marine située entre deux zones Natura 2000. Ce sable est destiné à l’agriculture pour diminuer le PH du sol.
    Dès l’enquête publique fin 2010 nous avons dénoncé les manquements, les insuffisances, les erreurs, les omissions des études.
    Le ministre Macron et le préfet du Finistère ont signé les autorisations -titre minier et arrêtés préfectoraux-. Toutefois, la Cie Armoricaine de Navigation, filiale du groupe Roullier de St Malo, devait présenter lors d’un premier comité de suivi deux études : environnementale et socio-économique. Le comité de suivi a estimé que ces études étaient très insuffisantes voire vides ! aussi un nouveau comité de suivi est fixé en juillet. Le comble, c’est que le ministre avait déclaré à Lannion en Juin 2015 qu’il désignerait deux cabinets « pleinement indépendants » pour réaliser ces études. Résultat : c’est la Cie Armoricaine de navigation qui pilote ces deux études. Celui qui paie la musique, choisit la partition, c’est bien connu. Nous avons déposé une requête devant le Conseil d’Etat et une autre devant le Tribunal Administratif.
    Bon courage à vous tous. Je suis en relation avec Jacques Gervais.

  2. Françoise Vallat dit :

    Je prends connaissance de votre lutte par un article sur Siné mensuel.
    A quand une diffusion plus large ?
    Une pétition ?
    A plus…

  3. Jacques Gervais dit :

    Les 4 commentaires publiés plus haut appellent les précisions suivantes. En France le BTP a épuisé les réserves de sable en eau douce et se tourne vers les ressources marines. Ce sable est dessalé ce qui entraine une consommation importante d’eau . Ce sont effectivement les Emirats qui sont les plus gros consommateurs de sable à béton en provenance des iles du Pacifique avec les trafics que ce commerce juteux engendre. Le Parc Marin, comme nous l’avons longuement expliqué dans nos journaux, sur notre site et en réunions diverses, a été créé trop tard pour raisons politiques et ne peut arrêter autoritairement le projet. L’avis défavorable émis par le Parc le 15/01/2016 est hors calendrier administratif même si le ministre Macron devra l’intégrer dans sa décision d’accord ou de refus de la concession . Les élus locaux se battent à nos côtés pour que le projet soit annulé ( interpellations fréquentes des gouvernants, courriers à disposition de nos adhérents 0683599510) . Le combat se situe désormais sur le plan juridique, nous préparons un recours en cas d’accord favorable du ministre.
    Encore merci de vous intéresser à notre travail. Jacques Gervais Membre du CA d’UPPT

  4. josiane nouvel dit :

    Y-a-t-il encore des pilotes dans l’avion ?

    Nos élus se battent ? Mais qu’Est-ce qu’ils font au juste ?

    Tout semble se faire dans l’obscurité, voire l’obscurantisme. Ne faudrait-il pas que notre association organise des réunions d’informations pour le public que nous sommes ?

  5. Pigeonnier Louis dit :

    je croyais qu’on avait crée un parc marin pour empécher toute veleité industriel sur notre litoral ?
    Ou en est on avec ça !

  6. Haury dit :

    A ma connaissance,ce sont surtout les Émirats qui consomment beaucoup de sable, cela pour faire leurs îles artificielles ( celles en forme de palmier, et les nouvelles en forme de mappemonde ) sur lesquelles ils bâtissent des marina très haut de gamme. Avec énorme plus value!
    Le sable qu’ils ont à profusion dans leurs déserts ne convient pas, trop rond et fluide, roulé par les vents,et se disperse .
    Ce n’est pas une raison pour leur brader le notre, ils peuvent construire su terre.
    Cette ressource n’est pas renouvelable.
    DÉFENDONS LA !

  7. Marliot Alain dit :

    Je croyais que ce n’était pas le sable de mer le meilleur pour le bâtir à cause du sel.