Le Parc naturel marin remis en question

Publié le: 18 novembre 2012

Catégorie: Parc naturel marin

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Paul Giacobbi le nouveau président du conseil d’administration* de l’agence des aires marines protégées remets en question la création de l’aire marine protégée «  estuaire de la Gironde – pertuis charentais » (entre autres), il déclare «  arriver dans une situation de contradiction de fond, entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République- en matière de création et gestion des aires marines protégées- et des moyens qui ne sont pas en adéquation (Sud-ouest du 17 novembre).

 

Notre collectif soutien depuis l’origine (2008) ce projet de création de parc naturel marin sur l’estuaire de la gironde (une pétition lancée par notre collectif avait permis de récolter plus de 10 000 signatures dès le démarrage des études préliminaires, signe évident de l’adhésion d’une grande majorité des habitants des deux rives).

 

 Pourquoi ce projet nous semble-t-il essentiel pour l’avenir de notre région ?

     D’abord, et contrairement à ce que semblent penser certains élus** , parce que l’estuaire n’est pas « déjà protégé ». Les diverses dispositions évoquée, Natura 2000, ZNIEFF et ZICO diverses ne portent pas sur l’ensemble de l’estuaire d’une part,  ne garantissent en aucune maniéré l’intégrité environnementale de la zone (le débat méthanier nous l’a bien montré), et ne peuvent en tout état de cause remplacer un véritable « projet » pour l’estuaire, intégrant développement économique et protection de l’environnement.

       Ensuite car il devrait permettre à l’ensemble des acteurs de la zone d’être mieux informés et, souhaitons-le, associés (au sein du conseil de gestion) aux grandes décisions de gestion de ce vaste espace estuarien. Ce qui est loin d’être le cas actuellement. 

Quels sont en effet aujourd’hui les organismes décisionnaires ou les pêcheurs et aquaculteurs, les plaisanciers, les acteurs touristiques, les associations de défense de l’environnement comme la nôtre,  sont représentées et officiellement consultées sur les décisions d’aménagement qui conditionnent pourtant  la pérennité du milieu estuarien et des activités qui en dépendent ? Aucun ! 

  

              Enfin par ce qu’il ouvrirait pour la première fois une possibilité d’aborder de façon globale et cohérente les problèmes d’aménagement du territoire sur le plus vaste estuaire d’Europe. Zone ou bien évidemment les interactions (amont-aval, rive gauche-rive droite, activités touristique-exploitation halieutique, industries- préservation de l’environnement) sont très nombreuses et complexes. Il est bien évident que la structure juridique envisagée n’aurait pas vocation à se substituer aux gestionnaires institutionnels du DPM (l’Etat), ni aux diverses collectivités en charge du développement économique et de la préservation de l’environnement, mais elle pourrait pousser chacun (unes ..) à définir plus clairement leurs objectifs et à les confronter à un projet clair de préservation sur le long terme de ce magnifique estuaire.

 

L’abandon de ce projet de parc marin serait donc un signal politique fort :

         Au niveau national   tout d’abord : au-delà du président du conseil d’administration des aires marines protégées il est clair que c’est la ministre Delphine Batho qui portera l’entière responsabilité de l’échec éventuel de la procédure. Cela signifierait que les économies budgétaires priment sur ce dossier tout autre type de considérations, nous y reviendrons plus loin.

          Au niveau régional   également : cela serait le signe que l’estuaire de la gironde n’est  définitivement pas considéré comme une carte importante de la politique économique et environnementale des collectivités. Et cela confirmerait malheureusement les impressions négatives laissées par les atermoiements des uns et des autres au moment du débat public méthanier quand il s’est agi de prendre des options claires quant au devenir de la zone. Il n’est pas question ici de minimiser les efforts, financiers, organisationnels (élaboration du SAGE par le SMIDDEST par exemple) des diverses collectivités départementales et régionales, mais de souligner le manque de mise en perspective globale de la problématique estuarienne d’une part et l’absence d’ambition quant au potentiel économique et environnemental de la zone.

  

Nous ne pouvons cependant écarter sans réflexion l’argument budgétaire évoqué.

 

La création d’un parc naturel marin conduit sur la logique administrative en vigueur à la création d’une vingtaine de postes  et à un coût de fonctionnement important (2,5 à 3 millions  d’euros/an). Il est clair que dans le contexte économique actuel la création en France de 4 parcs marins nouveaux peut interpeller sous cet angle le responsable politique national. Dans le millefeuille administratif déjà en place, un parc marin vient, dans les conditions actuelles, ajouter une strate de plus, des fonctionnaires et des budgets publics  supplémentaires. Se limiter cependant à cette approche sur ce dossier comme sur d’autres (action du conservatoire du littoral, transition énergétique etc..) serait bien sûr quelque peu réducteur pour la Ministre de l’environnement…Nous attendons tous d’un responsable politique national une attitude plus positive et constructive que le simple rejet de tels projets. Un parc marin sur l’estuaire de la Gironde peut être aussi une chance, pour le développement économique, le développement d’énergies renouvelables, de nouveaux types de transport,  la meilleure coordination des politiques (et des deniers..) publics, il faut que tous nous en soyons conscients. Sa procédure de mise en place ne pourrait-elle ainsi être  l’occasion de mettre à plat l‘ensemble des intervenants, budgets, personnels publics impliqués sur la gestion de la zone ?

 

 

Sur les bases de ces réflexions nous demandons donc :

1/ aux élus et collectivités départementales et régionales de confirmer clairement leur soutien au principe de création du parc marin : considèrent-ils que l’estuaire est « déjà suffisamment protégé » ou non ?, que les administrations intervenantes sur la zone assurent déjà efficacement (ou non) concertation et gestion à moyen et long terme de la zone ? Que la protection de l’ensemble de l’environnement de l’estuaire de la Gironde doit devenir un des volets importants des politiques publiques sur la zone ?

2/ à Madame la ministre de l’environnement de prendre en compte la volonté clairement exprimée depuis quatre ans de la population des deux rives et de l’essentiels des acteurs économiques de la zone quant à l’importance pour l’avenir de cette zone de la création du parc naturel marin. Et de valider le travail effectué depuis 4 ans par la mission de préfiguration de l’aire marine protégée.

3/ parallèlement nous souhaitons que soit effectué un audit  des intervenants  et programmes publics actuels  de la gestion  de la    zone estuarienne, afin de rationaliser      et de positionner  le nouvel organisme en limitant au maximum  les doublons en terme de personnels et de frais de fonctionnement.

 

Pour le bureau, Ph.LUCET, président du collectif

 

*réunion du CA de l’agence des aires marines le 3/12/2012

**Déclaration de P. Got au journal sud-ouest le 174/11/2012

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18 commentaires pour Le Parc naturel marin remis en question

  1. desnous dit :

    Pecheur a la ligne amateur de maigre, je suis ecoeuré de voir ce superbe poisson laminé par les professionnel sur les zones de reproduction dans l’estuaire,et avant le frais, de plus au filet
    derivant, dernier estuaire au monde ou cela est autorisé, cette année nous n’avons pas vu un seul maigre sur la cote de l’estuaire..

  2. samouillan denis dit :

    Bonjour à tous, je n’ai pas visité le site depuis longtemps et j’étais resté sur une éventuelle implantation d’usine d’assemblage d’éoloiennes, qu’en est il à présents? Y a t’il de nouvelles
    perpectives? 

  3. BOTTARO Jean dit :

    Je voudrais moi aussi intervenir par rapport au commentaire de Mr Millot du 19/11/12 à 12h53. Je suis désolé,
    lorsque la Politique touche l’environnement, notre Asso doit intervenir, et  je suis surpris que Mr Millot classe le dossier Nucléaire dans la
    Politique !

    De toute façon tous les dossiers sont politiques dans la mesure
    où cela implique des choix de gestion et donc nos choix de vie et d’environnement !!!

    En effet, il me semble qu’un accident de la Centrale du Blayais aurait des conséquences bien plus graves que
    le visuel des éoliennes au Verdon !!!

    Il faut peut-être savoir relativiser les problèmes et leur importance !

    Lorsque vous dites qu’UPPT n’a pas les moyens d’obtenir gain de cause dans le domaine économique, … et le
    projet du Terminal Méthanier que nous avons tous fait échouer, … nous n’avions pas les moyens ???

    Les moyens c’est nous tous, les très nombreux adhérents des 2
    rives. Et je ne crois pas, comme vous le dites que la majorité des adhérents reste à UPPT pour uniquement pour se battre contre
    des moulins à vent (éoliennes)
    J.

    Il faut arrêter de croire que la grande majorité d’adhérents pense comme la minorité qui s’exprime, et
    principalement des riverains de Charente, semble-t-il, puisque la plupart des intervenants qui font des commentaires ne donnent pas leur lieu de résidence !!! Et souvent pas leur nom mais un
    pseudo.

    Les adhérents sont majeurs et responsables même s’ils sont peu
    nombreux à s’exprimer !

    Et encore bravo et merci pour le travail des membres du CA !

    Au plaisir

    Jean BOTTARO – Castelnau de Médoc

  4. Pierre dit :

    Réitérons les actions que nous avons menées contre le
    méthanier.

    Ecrivons individuellement à Madame la Ministre de l’écologie Delphine
    Batho, voire à la Présidence de la République.

    Dans cet article il y a suffisamment de grain à moudre pour concocter un
    texte bien senti.

    A vos plumes !

    Cordialement

    Pierre

  5. thomas n dit :

    J’approuve totalement le commentaire de millot sur la dispersion de l’association avec le questionnement sur les éoliennes offshore plantées à terre :

    OUI c’est une atteinte à l’environnement qui doit être combattu par une association de protection de l’environnement et on ne pourra reformer l’alliance des 2 rives pour protéger l’estuaire que
    si ce projet est combattu. Tout autre position ne peut aboutir qu’à la scission et l’incompréhension entre rive droite et gauche.

    Il ne faut pas mélanger les genres.

    Pour ce qui est de relancer la mobilisation pour exiger la création du parc marin et enfin offrir un statut protégé à l’estuaire oui allons-y.

    Une petite proposition si chaque commune concernée rognait sur certaines dépenses somptuaires dont je suis persuadés que tous ici peuvent donner pléthore d’exemples, on trouverait vite une partie
    de l’argent…

  6. M. Cheruette dit :

    C’est le moment de montrer que les deux rives sont soudées et désireuse de protéger leur estuaire …. nous nous sommes déjà mobilisés pour le faire quand il a été question d’une installation
    Seveso 2 et là il va falloir le refaire car si l’aire marine protégée ne voit pas le jour c’est la porte ouverte à tout !

  7. Pointe pour tous dit :

    Bonjour, J’ai répondu à votre demande par l’intermédiaire de votre boite mail le 7 novembre, je viens de vous la retransférer. Pour la résumer : Over blog ne donne pas la possibilité, à ma
    connaissance, dans cette version d’accéder à votre demande. Tous les commentaires avant publication sur le blog sont validés mais ne peuvent être envoyés aux abonnés de la newsletter car il n’y a
    pas de passerelle. Ceci dit j’ai transféré à l’équipe développement de notre hébergeur cette demande d’évolution. Je ne manquerai pas de vous informer de la suite donnée. Bien cordialement et
    merci pour l’interet dont vous faites preuve pour le travail accompli. Monique Chéruette Webmestre

  8. ANDREUX dit :

    Comme nombre d’entre vous je suis révolté contre cette décision d’abandonner la création de l’aire marine protégée, quelque soit notre couleur politique, nous nous sommes battus ensemble contre
    le terminal méthanier, aujourd’hui il faut se remettre en selle. Notre députée du Médoc doit interpeller la ministre en charge du dossier lors des questions au gouvernement. Nous devons
    ressensibiliser tous les adhérents pour une nouvelle bataille car n’oubliez pas que ce classement nous aide aussi à nous protéger de projets incohérents avec notre environnement. Le Président de
    la République a dit concernant l’aéroport de Nantes que le temps de la discussion avait été donné et que maintenant il fallait agir, alors pourqoi pas pour nous ? Le dialogue a eu lieu, nous
    sommes arrivé à un consensus alors maintenant vient le moment d’enterriner notre aire marine protéger. Je demande donc au C.A d’UPPT d’enclencher toute action revendicative pour alerter les
    adhérents, les politiques et l’état et s’il faut retourner dans la rue pour ça . . . allons y.      

  9. BOTTARO Jean dit :

    Le 5/11 j’ai posté un commentaire sur le fonctionnement de la Newsletters. Rien n’est paru à ce jour me
    semble-t-il ?

    Je vous remets le texte : Je voudrais
    faire une demande au CA. Ne pourrait-on pas, de la même manière que nous recevons une Newsletter à chaque nouvel article, recevoir également un petit signal (une newsletter) lorsque quelqu’un publie un commentaire, quel qu’il soit ?

    Nous sommes tous très occupé et pas toujours réactif à tout, ni tout le temps !

    Cela nous permettrais de ne rien louper parmi les commentaires sur NOTRE Blog, le Blog des adhérents, qui fonctionne
    très bien grâce au bénévoles du CA et du Bureau que je remercie une fois encore.

    Mais il me semble que cela pourrait donc être encore amélioré !

    Merci et au plaisir

    Jean BOTTARO – Castelnau de Médoc

  10. millot dit :

    FAUT PAS REVER

    Comme pour les éoliennes offshore sur terre, UPPT continue de se poser des questions alors que l’association a déja toutes les réponses.

    OUI: le développement économique c’est de la politique et la politique ce n’est pas le domaine de l’association.

    OUI: des éoliennes offshore de 200m de hauteur sur terre portent atteinte à l’environnement de l’estuaire.

    OUI: il y a des élus responsables pour qui l’environnement n’est pas une priorité majeure.

    FAUT PAS REVER . A moins que UPPT envisage de « changer le monde » et le fonctionnement du domaine politico-économique, l’association doit absolument se focaliser
    exclusivement sur la protection de l’environnement car UPPT n’a pas les moyens d’obtenir gain de cause dans le domaine économique.

    Il faut abandonner la stratégie « molle » (accord à priori etc) et s’orienter vers une stratégie « agressive » claire (type VLF) mobiliser les adhérents sur des sujets bien ciblés et
    tenir compte de leur avis (via internet,création de forum) mais dans un seul but: la PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT du Verdon sur mer et de l’estuaire de la Gironde.

    UPPT gaspille son énergie et celle de ces adhérents qui se découragent en constatant que l’association dérive vers diverses préoccupations économiques donc politiques (nucléaire etc). Il faut que
    l’association recentre son action uniquement sur l’environnement ne serait-ce que pour conserver ces adhérents et son potentiel d’influence.  

    La menace environnementale ACTUELLE est l’implantation d’éoliennes offshore (hauteur 200m) sur terre en bordure de l’estuaire.

    Il me semble qu’une majorité importante d’adhérents sont et restent dans l’association car ils sont convaincus que UPPT ne laissera pas s’implanter des éoliennes d’une hauteur de 200m  sur
    un estuaire que l’association et son CA qualifient de « magnifique ». 

    Bien entendu la réalisation du parc naturel marin est complémentaire pour empécher l’implantation de structures inadaptées à l’environnement de l’estuaire. 

    Merci à l’association pour le travail réalisé et celui à effectuer pour ne pas voir s’implanter des éoliennes offshore sur les rives de ce « magnifique » estuaire. 

  11. Jean Dupoirier dit :

    Les deux rives ont le même point de vue : proteger cet estuaire ! Tout le travail de fond qui est accompli par l’association c’est dans ce but … aujourd’hui nos politiques oublient leur
    promesses et c’est à nous adhérents de leur rappeler. Le contexte actuel est difficile certes mais on ne peut pas revenir sur tout le travail qui a été fait jusqu’à maintenant ! Deux régions sont
    concernées il n’y a pas que les médocains pour répondre à un commentaire déjà passé …. c’est une grave erreur d’écrire cela. Les deux rives doivent continuer à oeuvrer enssemble !

  12. mj1733 dit :

    La ministre de l’Environnement ne peut intervenir dans la simplification du feuilleté administratif, qui est un vaste problème que le gouvernement actuel n’a pas du tout l’intention de traiter.
    C’st le problème de fond !

  13. Gervais dit :

    La remise en cause du projet de PNM est une aberration. Les travaux de préparation du projet, auxquels UPPT a activement participé, ont mobilisé entre 2009 et 2011 de nombreux acteurs locaux –
    professionnels , élus, associations, universitaires.

    Ces études ont eu un coût , le faire passer à fond perdu reléverait d’un contre-sens économique. Rappelons enfin que la seule opposition politique locale à ce projet émane du Député PS blayais
    Ph.Plisson qui demande l’exclusion de l’estuaire de la Gironde du périmètre envisagé.

    Jacques Gervais Vice-Président UPPT

  14. CHARREYRON dit :

    Les Deux rives n’ayant pas dutout les mêmes vues à long terme sur l’Estuaire, il semble difficile de concilier les intérêts des uns et des autres ! La Rive Droite est favorable au Parc Naturel
    Marin qui apporte de la valeur ajoutée à sa stratégie touristique, la Rive gauche s’y oppose parce qu’elle croit encore à l’avenir industriel de la Pointe du Médoc, considérée par les Bordelais,
    Maire en Tête, comme un terminal portuaire ! Nous sommes pourtant tous embarqués dans le même Batho, et si l’on ne veut pas le voir couler avec toutes les prespectives environnementales
    concoctées par les Verts & Eoliens au Verdon, il ne nous reste qu’à nous défendre de tout projet pharaonique venant à l’esprit des Elus Bordelais, qui se croient toujours seuls décideurs de
    notre propre environnement! Quant aux Budgets Administratifs d’un Parc Naturel Marin, on peut dans un premier temps les laisser à l’initiative d’Associations Bénévoles, plutôt que de le confier à
    nos Fonctionnaires d’Administrations Territoriales qui de suite en feraient une usine à gaz pour y justifier un maximum d’emplois inutiles, d’Agents Territoriaux financés par les
    contribuables riverains !

  15. L'Gadvo dit :

    Bin alors ! nos parasites administratifs seraient-ils en train de jeter le fromage à peine rongé ? ? ? des années passées à palabrer pour rien, des perspectives insondables de réunions vides de
    sens, de contestations sans fin, d’immobilisme forcené, d’espoirs toujours anéantis, de déserts bien entretenus, tout ça avorté prématurément ? quel sabordage ! snif ! ! ! Pauvres Médocains, vous
    n’êtes pas sorti de l’auberge !

  16. jean jacques dit :

    Effectivement en réponse aux commentaires précédents il faudrait lancer une pétition comme cela avait été fait en 2008 …. et peut être même organiser un rassemblement …. c’est vrai que c’est
    un véritable gachis ! Il y a de quoi être dégouté !

  17. Pierre dit :

    Quel gâchis ! Que d’énergie dépensée pour rien
    !

     Ne
    faudrait-il pas relancer une pétition ?

  18. M Delort dit :

    L’association UPPT a travaillé dur, aidée par tous les adhérents et sympathisants, pour que cet estuaire garde son caractère exceptionnel …. et aujourd’hui nos politiques semblent avoir oublié
    les promesses, leurs engagements, les projets le conernant . Nous, tous ceux qui avons travaillé depuis toutes ces années pour le préserver nous saurons nous mobiliser encore pour rappeler que
    nous voulons parler aménagement du territoire, protection de l’environnement, développement économique !