Au lendemain du retrait du projet du terminal méthanier, décision avait été prise par le ministre Bussereau d’activer un comité stratégique sur le devenir de la zone industrialo portuaire du Verdon.
Une réunion de ce comité s’est déroulée le 25 juin à Lesparre, un bilan des travaux du comité a été présenté.
LE FONCIER
Le principe de base est celui de la prise en compte globale du foncier de plus de 900 hectares appartenant au GPMB (Grand Port Maritime de Bordeaux).
Trois zones ont été définies :
→ La première :
celle du « remblai »peut accueillir les activités industrialo portuaires.
Cette partie en extension de la zone de manutention actuelle, devrait être portée, par tranches successives, de 10 ha à 130 ha. La zone sera pré aménagée pour faciliter des implantations futures La première tranche de 10 ha est programmée et le GPMB a prévu d’y investir 10 millions d’euros.
→ La deuxième :
celle du marais du conseiller, 200 ha (propriété du GPMB) ; Il pourrait être cédé au conseil général et au Conservatoire du littoral pour une gestion optimisée d’un espace naturel considéré comme riche et fragile.
→ La troisième :
comprend des mattes et des palus de 400 à 500ha utilisés par des agriculteurs. Il leur serait proposé des contrats de concession d’exploitation sur des durées plus longues.
ETUDE SUR LA ZONE INDUSTRIALO-PORTUAIRE
Outre cette gestion du foncier, la question de fond reste bien le devenir et l’animation de la zone industrialo portuaire de 130ha.
Début 2011 une étude va être confiée à un cabinet indépendant et spécialisé, qui se penchera sur le potentiel du site et les pistes de développement possibles.
(Conteneurisation des expéditions de vins et de bois, escales de croisières, débouché des activités Midi- Pyrénées, etc.…)
Conclusions prévues pour début 2011.
Le Comité stratégique se réunira à nouveau en septembre.
Notre association suivra ce dossier et restera très vigilante quant aux types d’industries qui pourraient s’implanter sur cette zone.
Nous avons demandé que toute activité SEVESO soit exclue de cette zone dans le cadre du futur SCOT réalisé par la CDC « pointe du médoc ».
Nous attendons d’autre part une réponse à notre demande de participation au comité stratégique. .. à suivre..
Terminal méthanier : Auber est en colère
Publié le vendredi 24 septembre 2010 à 08H05
François Auber, le maire de Saint-Jouin-Bruneval, ne voit pas d’un bon oeil l’entrée possible du port du Havre dans le capital de l’ex-futur(?) terminal méthanier censé s’installer sur le
territoire de sa commune : » Ce n’est pas à la puissance publique de sauver le soldat Poweo Lors de la séance du conseil de surveillance du 24 septembre 2010, le Grand Port Maritime du Havre
(GPMH) va dire son intention de prendre part au capital de l’entreprise privée Gaz de Normandie(GDN) détenue majoritairement par l’opérateur alternatif en énergie Poweo. Depuis plusieurs années,
GDN, à la suite d’un appel à projets lancé par le GPMH, tente d’installer sur le site d’Antifer un terminal méthanier. Sans succès : Malgré de belles promesses de rentabilité, GDN n’a pas réussi
à convaincre des investisseurs ; ces derniers étant d’évidence convaincus du peu d’intérêt à terme d’une telle entreprise. Et de fait, GDN a été contraint depuis 18 mois de suspendre son projet,
faute de trouver un nouvel actionnaire assez audacieux – ou plutôt inconscient – pour se risquer dans une telle aventure.
Durant ces 18 mois, le versement du loyer pour la réservation de terrain a été gelé, entrainant un manque à gagner de 697 500 euros pour le GPMH. En réponse, le GPMH propose de prendre part
au capital de GDN en faisant une avance à GDN sur cinq années de loyer de réservation de terrain. A cela s’ajoute un engagement du GPMH à verser un budget de fonctionnement à GDN de 750 000 euros
sur cinq ans. Cela représente un manque à gagner de 3,7 M€ pour le GPMH, hors intérêt. Le rôle du GPMH est de favoriser le développement du trafic portuaire par des investissements structurants
au service de la communauté. Or dans ce cas précis, il s’écarte de ses fonctions en jouant le rôle de banquier au service d’intérêts privés. Un rôle dans lequel les banques elles-mêmes refusent
de s’engager.
En outre, la participation sans appel d’offres d’un établissement public dans un projet privé, pose la question du conflit d’intérêt dans la mesure où à l’origine du projet le GPMH a retenu
GDN suite à un appel d’offre en y incluant la réservation de terrain. Un Poweo dans la peau d’un soldat Ryan qui doit être impérativement sauvé par la puissance publique est une aberration
économique, politique et morale. Il est aussi permis de s’interroger sur la méthode utilisée par le GPMH qui présente une délibération de cette importance seulement 48 heures avant la réunion des
membres du conseil de surveillance. Cela s’appelle : tenter de gagner par effet de surprise.
Alors que d’évidence, les membres du conseil de surveillance ne peuvent pas prendre une décision stratégique pour l’avenir de la place portuaire sans avoir tous les éléments d’information et
sans en avoir référer au conseil de développement, comme le mentionne la nouvelle gouvernance issue de la réforme portuaire. Le port automne devenu GPMH serait-il devenu encore plus autonome que
le port autonome ? Il est plus responsable de demander à ce que la décision soit prise lors d’un prochain conseil de surveillance. Il faut avoir à l’esprit que cette délibération prise à la hâte
gèlerait tous projets sur Antifer pour une durée de cinq ans : développement de l’éolien (assemblage et maintenance) pour lequel le site est parfaitement adapté, port de plaisance, pôle des
énergies marines.
A noter que l’emprise des terrains par le gazoduc sur l’arrière pays aurait les mêmes conséquences. A juste titre, les investisseurs potentiels pourraient se sentir lésés. Durant toutes ces
années, Gaz de Normandie n’a pas pu faire la preuve qu’il était capable de monter un projet viable. Le temps à venir ne changera rien, sauf à compromettre gravement de nouvelles perspectives
d’avenir pour la région. »
Bonjour
Ce n’est pas découvrir la lune que de reconnaitre, que le foncier du gpmb est compose de trois sites avec des vocations distinctes…Ce constat a été fait en son temps, souvent en pure
perte, et rappelé à plusieurs reprises y compris pendant la campagne contre le méthanier.
Il est grand temps que ces terres gelées depuis 40 années, par la seule volonté du pab tout puissant ,bien aidé par le silence bienveillant et le laisser aller des
élus, retrouvent enfin et officiellement leur vraie destination ( réserve naturelle ou terres agricoles )
Quant à la zone industrialo.. entre parenthèses la plus proche du village, il ne faudrait pas que sous prétexte d’un « geste écolo » on y implante n’importe quelle activité ou n’importe quelle
industrie
le label « non seveso » n’est ni une garantie de « non risque » pour la population ni une absence de pollution pour la préservation de l’estuaire !!!
donc à suivre
Je suis très satisfait que UPPT ait demandé que tout projet SEVESO soit exclue de cette zone dans le cadre
du futur SCOT réalisé par la CDC « Pointe du Médoc ».
J’espère que UPPT aura la même attention à tout projet grandiose de conteneur, qui seraient « obligé » d’utiliser la route du Médoc,
notre RD1215, déjà bien assez accidentogène et dont le trajet est laborieux de par la circulation importante, les nombreux villages traversés, et la régulation de la vitesse saccadée du sud au nord par les nombreuses variations de panneaux de signalisations de
vitesse !
La venue de gros camions en nombre important, accentuerait cela.
Il faut absolument obtenir en tout premier lieu le doublement de la voie ferroviaire jusqu’au
Port du Verdon.
En effet, il est prouvé que lorsque que l’on accepte une perturbation ou une pollution de façon « provisoire », cela
n’est jamais résolu par la suite !
Donc il faut dans les débats avec nos dirigeants, obtenir dans les priorités, le doublement de cette voie ferrée, en ensuite, et ensuite seulement, donner l’accord de l’association, pour l’installation de grosses entreprises qui auront besoin de faire transporter leurs
marchandises.
Cela même si le Médoc a, tout le monde en
convient, un gros besoin d’emplois pour les Médocains.
OK, mais pas à n’importe quel prix. Pensons à la pollution, aux risques d’accidents, aux nuisances sonores et de circulation que causeraient
une trop importante fréquentation de camions sur l’axe principale du Médoc.
Tous les Médocains seraient touchés par ces nuisances !
Il faut que UPPT confirme par ses prises de positions, son souhait d’obtenir
l’agrément « d’Association de Protection de l’Environnement, et donc d’utilité publique », en ne défendant pas la protection de l’environnement du Nord Médoc, au détriment des Médocains
de tout l’axe du Médoc qu’est la RD 1215 !
Merci encore pour l’action que mène l’association, et continuez dans ce sens.
Jean BOTTARO – Castelnau de Médoc
on ne peut qu’approuver votre démarche. merci pour votre forme d’action, elle est mesurée, efficace, pensée et sensée.