Dans le rapport de la DRIRE, il est écrit au sujet du projet méthanier : « Une partie des travaux auraient pour conséquence de supprimer l’espace naturel qualifié de plage« . C’est clair, net et précis : la plage de la Chambrette serait menacée de fermeture si le projet méthanier aboutissait.
On peut donc comprendre, ou supposer que ni les promenades, ni l’accès, ni la baignade ne seraient plus possibles. Cette plage est une plage fluviale unique et sans danger. Des générations s’y sont succédées avec toujours le même plaisir, la même joie de profiter de cet endroit magique. Des générations de verdonnais et autres y ont pris leur premier bain, y ont passé des moments inoubliables avec leurs amis, leurs enfants. Depuis quelques années, les camping-caristes viennent s’ajouter à la longue liste de ceux qui fréquentent, depuis toujours, cette plage. Y a-t-il un seul verdonnais, un seul résident secondaire, un seul vacancier qui puisse dire qu’il ne va pas à la Chambrette? Je ne le crois pas, c’est impossible. Ajoutons que dès les beaux jours, les mamans y conduisent leurs enfants à la sortie de l’école. C’est une chance incroyable pour les enfants….Si ce maudit projet devait aboutir, tout cela disparaîtrait. Les verdonnais sont-ils conscients et suffisamment informés de ce qui risque de leur arriver ? Peut-être ne veulent-ils pas y croire. Les écrits du Préfet sont clairs et le débat public l’avait laissé pressentir. …
N’oublions pas, non plus, que cette plage est un des atouts majeurs, si ce n’est « l’atout majeur » de la promotion touristique du village. Comment cette promotion touristique pourra-t-elle se faire sans cet atout primordial?…. Il faut, une fois encore, faire appel au bon sens, au respect de toutes les générations de verdonnais et autres, pour diffuser autour de nous les écrits de Monsieur le Préfet, afin que chacun prenne conscience de ce qui pourrait arriver à LEUR PLAGE. Il n’y a pas de fatalité et, seule la volonté de chacun d’entre nous pourra empêcher un tel gâchi, pourquoi pas, une telle injustice.
N.Badot