A lire cette semaine dans l’hebdomadaire « Le point », un reportage réalisé à Royan le 7 septembre lors du rassemblement organisé par l’association. Sous le titre, « De l’eau dans le gaz », le journaliste Eddy Charpol revient, dans son article, sur différents éléments.
Il rappelle dans un premier temps les déclarations de Jean-Louis Borloo, ministre de l’énergie et du développement durable, selon lequel il n’y a pas « d’intérêt majeur » à l’implantation du terminal au Verdon tandis que « les indicateurs sont tous au rouge ».
Le journaliste présente ensuite un historique de la « levée de boucliers » rencontrée par 4gas avant de centrer son propos sur les étapes à venir. « Situé dans la bande des 100 mètres du rivage, [le projet] doit satisfaire aux exigences de la loi littoral et à celles des installations classées de type Seveso », nous dit le journaliste.
Eddy Charpol présente alors le projet de terminal méthanier du Verdon comme un test pour le gouvernement. Car comme le note notre secrétaire, Philippe Lucet, « S’il ne parvient pas à résoudre un dossier dans lequel une large majorité de riverains et d’élus est à ses côtés, on voit mal comment il viendra à bout des problèmes plus complexes qui l’attendent ».
L’article reflète bien la situation dans laquelle nous nous trouvons : nous constatons les avancées mais notons, au même moment, que le projet se poursuit. E. Charpol conclue son article sur de nouveaux recours qui seront déposés si le dossier continue d’avancer.
Et effectivement, il n’est pas temps de relâcher notre vigilance. La pression doit être maintenue jusqu’à l’arrêt définitif de ce projet.
Pour lire l’article en entier, suivez le lien ci-dessous :
http://www.lepoint.fr/actualites-region/de-l-eau-dans-le-gaz/1556/0/279195
De l’eau dans le gaz, article dans « Le point »
D. Bussereau : « On peut trouver des solutions pour le port du Verdon (…) mais pas ce projet industriel » Article suivant:
Le collectif au forum des associations de Saint-Georges
En ce qui concerne la LOI sur le LITTORAL, la dérogation ne devrait pas être accordée puisqu’à part le promoteur, personne n’ose prétendre, surtout face aux dégâts, que ce projet n’est pas redondant et présente un intérêt.
Toutes les déclarations de nos politiques vont bien dans ce sens.
Il y a là donc la NECESSITE d’appliquer la loi. L’opportunité est là, sans aucun doute, dans notre état de droit…
L’enquête publique ne constitue pas une avancée, symbole d’un permis à priori refusé comme certains ont voulu le dire, elle n’est en fait qu’une procédure obligatoire prévue dans le cas d’une demande de dérogation et il ne faudra pas oublier de faire valoir nos arguments contre un projet- INUTILE- et DANGEREUX.
On est aussi interpellés par un DECOUPAGE qui apparaît pour le moins ARTIFICIEL de la ZPS (zone de protection spéciale des oiseaux dans le cadre de NATURA 2000) sur la commune du VERDON.
La belle combine : les oiseaux contourneraient les frontières d’un futur terminal méthanier. On nous prend pour qui ? Des imbéciles, les mêmes à qui on a voulu faire croire que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté là où on l’avait bien voulu !
De toute façon, sans ’’officiellement’’ être dans la zone, la trop grande proximité (comme celle d’ailleurs des personnes) est à mon sens rédhibitoire.
Quelles contorsions ont été imposées à l’administration ! … Mettre en même temps en place des règlements et des directives européennes (d’ailleurs initiés par la France dans le cas des ZPS si je ne me trompe) et de soigneusement s’arranger pour les contourner relève de quel qualificatif ?
Si ce découpage s’avère bien être une supercherie, Qui en est l’initiateur ? Où sont les complicités ?
TARTUFFE et l’AVARE acteurs de la même pièce !!!
Rappelons à nos décideurs ( nous par un lobbying propre) que la démocratie, par les moyens mis en œuvre, a dit NON !
Christian B.
Un mal pour un bien,Leprojet de port méthanier, quelle publicité!La mobilisation générale des populations à préserver ce merveilleux site de la façade européenne: le tourisme régional ne pouvait pas espére mieux!Merci 4gas.