L’association a voulu réaliser une animation afin de visualiser l’emprise d’un méthanier sur l’estuaire.
Dans cette animation, la bulle rose autour du méthanier correspond à la « bulle de sécurité » de 1 mile tout autour du méthanier. C’est, rappelons-le, cette distance de sécurité qui a été annoncée par M.Follin, Commandant du Port de Bordeaux.
Dans cette zone, aucun navire ne doit pénétrer pendant que le méthanier est en déplacement. C’est donc le chenal qui est entièrement « phagocyté » durant toute la phase où le méthanier emprunte la passe.
On peut de plus remarquer l’étroitesse du chenal. Si le méthanier sort du chenal, l’hypothèse d’un échouage n’est pas à exclure. Que se passerait-il alors ? Le méthanier serait-il obligé de libérer des dizaines de milliers de m³ de gaz (et ce, juste en face de Royan) pour alléger sa cargaison et ainsi repartir ?
Le méthanier s’approche ensuite au plus près des côtes charentaises, sa zone de sécurité englobe alors largement les zones d’habitation (La Palmyre, Saint-Palais-sur-Mer, etc). Le danger encouru par les populations est alors très important en cas d’incident ou d’accident. La zone potentiellement impactée par une telle catastrophe n’a toujours pas été définie (mais il est probable qu’elle serait de plusieurs kilomètres).
La route du méthanier le mène ensuite au beau milieu des eaux utilisées par la navigation actuelle : plaisanciers, pêcheurs, bac (tourisme). Afin de préciser l’impact qu’aura le trafic de méthaniers, il nous faut alors plus de renseignements :
– Combien de méthanier ?
La réponse de 4gas est de 1 à 3 par semaine (dans une fourchette basse). Seulement, dans une fourchette haute (telle qu’annoncée dans le bulletin du PAB n°46 de septembre 2006), le trafic pourrait atteindre 240 méthaniers/an.
Combien d’aller/retour quotidiens y aurait-il alors ?
– À quelle vitesse ? Combien de temps durent les manœuvres (approche à partir de Saint-Palais jusqu’à l’amarrage du navire) ?
En fonction des réponses de 4gas, du PAB ou de la capitainerie du Port de Bordeaux, on pourra déterminer combien d’heures par jour en moyenne l’estuaire sera paralysé. Pour le moment, ces informations manquent encore.
Mais dans l’attente d’informations plus précises, une chose est certaine : notre estuaire (et l’économie qui en dépend) est fortement menacé par un tel projet.
Afin d’exiger des réponses à nos questions, rendons-nous nombreux à la réunion du débat public intitulée : « Quels enjeux sur l’estuaire ? Quels enjeux économiques ? »,
lundi 29 octobre,
19h, Royan
(chapiteau de la Grande Conche)
Bonjour à tous,Nous travaillons actuellement sur un article pour la mise en ligne d’un résumé en français du rapport SANDIA en collaboration avec T. ZERGUERRAS (qui est intervenu hier soir).Sauf contretemps, nous devrions pouvoir publier l’article demain.Merci de patienter.
En effet, ce chercheur nous a non seulement informés mais a démontré l’incapacité des représentants de 4 gaz à suivre sur le plan technique!Je viens de passer un bon moment à sonder le net :je pense que là est cette étude des Laboratoires Sandia au sujet d’un terminal méthanier à Rabaska :http://rabaska.net/docs/Seance_publique_Saint-Laurent_14_06_2005.pdfhttp://www.rabaska.net/docs/mythes_et_realites.pdfEn 2004, les habitants s’étaient regroupés sous le nom ‘rabat joie ».Un bonjour amical à eux et un grand merci et bravo à nos amis du collectif « Une Pointe Pour Tous » dont le dévouement est sans faille!
D’abord bravo pour cette animation qui fait bien ressortir le passage à proximité de la côte » de beauté … » des monstres méthaniers.Il faut continuer à exiger que le PAB livre ses études sur cette approche des méthaniers compte tenu de tous les scénarios possibles ,avec les durées, les môles d’attente etc…Il pourrait proposer une animation aussi, et pourquoi pas, dans l’hypothèse la plus haute qu’ils peuvent envisager à terme. La fréquence d’un méthanier par jour n’est peut-être pas à exclure.En tous cas ,la demande sera probablement au rendez- vous .Alors fi de la plaisance et peut-être du BAC qui perdra beaucoup de son intérêt. AU RISQUE D’ETRE REDONDANT AVEC TOUT CE QUI A DEJA ETE DIT ,craignons que le Nord Médoc s’apprête à être sacrifié comme FOS SUR MER.Les transformateurs friands de méthane dans leurs process (comme les fabricants d’engrais par exemple) attendent impatients d’installer leurs équipements générateurs de pollutions olfactives ,visuelles , et (combien de précédents!) très préjudiciables à la santé, simplement déjà à court terme pour les allergies. Les installations sont gérées pour la plupart par des automatismes et ceux qui espèrent des emplois en seront pour leurs frais. De toute façon, il faut respecter (et surtout plaindre) les quelques uns qui seront contraints de passer par de tels emplois, au milieu de la pollution et des risques de proximité car ils n’auront pu suivre le conseil habituel: il faut travailler pour vivre et non pas travailler pour… En revanche,s’agissant d’emplois, il est clair que le tourisme sera chassé de toute une région, abandonné de nombreux étrangers et aussi que le ‘’papyboom’’ normalement amené à se développer chez nous, fuie vers le MAROC par exemple .Il faudrait regarder après un bilan honnête quelle incidence cela aura, même au niveau national,sur le chômage. PRESERVONS NOS ATOUTS DURABLES