gazoduc : erreurs ou approximations volontaires ?

Publié le: 21 octobre 2007

Catégorie: Risques-Environnement

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Jeudi 18 se tenait à Soulac la réunion consacrée aux hypothèses de tracé du gazoduc. 
A côté des membres de la commission particulière du débat public (CPDP) se trouvaient ce soir là les représentants de la société TIGF ; société responsable du tracé, de la construction, de la sécurité et de l’entretien du gazoduc.

Une fois encore, le sujet paraissait avoir été traité à la légère…
 

Des dossiers qui se font attendre

Les documents n’avaient été remis à la commission du débat public qu’une heure avant la réunion. Certaines personnes de la salle se sont donc légitimement indignées sur la question de savoir dans quelle mesure le débat pouvait avoir lieu. Comment débattre objectivement d’un document dont on vient de prendre connaissance ? Une nouvelle demande a donc été faite à la CPDP afin que cette dernière propose les documents quelques jours avant les réunions de débat public pour que chacun puisse se forger un avis.
Pourquoi dans le débat public organisé pour le projet de Dunkerque, la commission nationale du débat public a rendu un avis le 25 juillet dernier demandant, sinon qu’un débat public soit organisé pour le projet de canalisation de Gaz Hauts de France II subordonné au projet de terminal, à tout le moins que le maître d’ouvrage organise une concertation publique ?
Pourquoi tant de différences entre ces débats publics sur les trois projets méthaniers d’Antifer, de Dunkerque et du Verdon pourtant reliés par la commission nationale du débat public ?
 
Des lieux de réunion changeants
Le lieu, initialement prévu pour la tenue de la réunion, était la salle F. Miterrand de Lesparre. Cette localisation permettait aux populations proches du tracé du gazoduc de se tenir informées (notamment les viticulteurs et sylviculteurs qui vont être particulièrement concernés)
Mais, une fois encore, les membres de la CPDP ont déplacé le débat sur la commune de Soulac au prétexte de ne pas vouloir réitérer la regrettable expérience de Royan… De nombreux participants se sont émus de ces changements de lieux incessants et ont de plus indiqué que l’information sur ces changements était peu voire mal relayée. Comment prétendre que le débat public sera ouvert à tous si l’on ne peut même pas s’y rendre – faute de savoir où il se passe ?
 
Un dossier bien léger
C’est 1 heure avant la réunion que la CPDP a pris connaissance de la synthèse préparée par TIGF. Après une interminable présentation de la société en elle-même, les hypothèses de tracés du gazoduc nous ont enfin été présentées.
L’ensemble des tracés était présenté sur un document tenant plus du plan que de la carte : très peu de villes étaient mentionnées… Non seulement le document propose 4 fuseaux différents, mais en plus ces fuseaux brillent par leur imprécision : ce sont des fuseaux larges de 5 km qui ont été présentés sans que l’on ne connaisse précisément les villages traversés.
A partir d’un tel document, les insuffisances du débat public sont de nouveau manifestes : on ne nous donne aucune idée précise des lieux traversés. Les citoyens concernés ne peuvent donc pas s’informer.
On peut s’interroger sur la manière dont TIGF procède à l’évaluation du coût de construction avancé entre 300 et 400 millions d’euros. Chaque tracé présente des contraintes différentes (tunnels, couvertures du gazoduc par des plaques de bétons…) qui toutes devraient logiquement avoir une incidence sur le coût. On ne peut décemment pas taxer cette entreprise d’amateurisme alors pourquoi tant d’imprécisions ?
 
Et la station d’odorisation ?
Au chapitre des « oublis malencontreux », la société TIGF aurait ajouté la station d’odorisation si une personne de la salle ne l’avait pas mentionnée. TIGF a l’obligation d’odoriser le gaz transporté pour que toute fuite puisse être repérée. Par mesure de sécurité, le gaz est habituellement odorisé en sortie de terminal méthanier pour permettre de détecter une fuite sur le réseau. Où se situera donc cette station d’odorisation ? Les représentants de TIGF n’ont pas la réponse à cette question. Elle est cependant essentielle puisque l’odorisation nécessite l’ajout, donc le stockage d’un produit hautement toxique : le THT. Comment ce produit sera-t-il transporté ? Par camion (sur la RD1215…) si l’on en croit le représentant de TIGF. Les représentants de TIGF ont également admis que l’odeur du THT est pestilentielle et que toutes les mesures doivent être prises pour protéger les ouvriers qui travaillent avec ce produit…Pas d’odeur le GNL, certes ! Mais réchauffé…si !
 
Une énorme canalisation
La canalisation prévue par TIGF mesurerait entre 1,10 mètres et 1,20 mètres de diamètre. Pour information, l’artère de Guyenne (sensée recueillir le gaz en provenance du site) ne fait pour sa part que 90 cm…Quant à la canalisation prévue à Dunkerque (sur un projet de capacité sensiblement équivalente), elle ne fait que 90 cm.
Mais pourquoi prévoir une canalisation si grosse ? Selon TIGF, c’est pour éviter la construction d’une station de compression sur le parcours du gazoduc…Mais attention, car comme l’a reconnu un responsable de TIGF, un tel diamètre permettrait le transport d’énormément plus de gaz si on le couplait à une station de compression. En cas d’agrandissement du site du Verdon sur Mer, la canalisation pourrait donc facilement gérer le gaz supplémentaire. Il n’est pas inutile de rappeler ici ce qu’on pouvait lire dans le bulletin du PAB n°47 de septembre 2006 sur l’extension possible du site: « De fait, la capacité initiale de l’installation prévue est de 6 milliards de m³/an mais 4gas annonce que les extensions futures pourraient la porter jusqu’à 18 milliards de m³/an ». C’est ici le scénario d’une extension du port méthanier (ENDESA), d’un « FOS-SUR-GIRONDE » qui est rendu possible.
 
« On ne savait pas !»
Certains nous accuseront de diaboliser cette société. Mais peut-on réellement lui faire confiance ? Leurs études sont très imprécises. Ils oublient de mentionner la station d’odorisation. Mais il y a plus grave.
Ils prétendent méconnaître le projet d’ENDESA (projet de réalisation d’un second port méthanier sur le site du Verdon en cas de réalisation par 4gas).
Peut-on croire une seule seconde que la société TIGF, dont le métier est la pose de gazoduc et qui se propose d’engager 300 à 400 millions d’euros d’investissements, n’est pas été tenue informée d’un tel projet ?
L’importance du diamètre de la canalisation suffit à répondre à cette question : toutes les installations sont prévues pour accueillir davantage encore de méthane et de méthaniers.
 
Quel marché ? Baisse des tarifs ?
TIGF prétend ensuite que son objectif est la baisse du prix du gaz. Cette question a été traitée à Bordeaux. Les différents acteurs présents ont reconnu qu’il n’y aurait certainement pas de baisse vu que le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole. Nos amis landais proches du site de Lacq avaient-ils des factures de gaz allégées ? Non.
De toute façon, le gaz ne sera pas forcément destiné à la consommation française. Rappelons-nous ce que 4gas notait dans son dossier (p.19) : « Un terminal au Verdon permettrait aussi la desserte des marchés espagnols (gazoducs Euskadour et artère de Guyenne) et italien ».
Doit-on accepter de côtoyer les dangers d’un gazoduc pour alimenter les marchés européens ?
Face à cette critique, M. Henk Jonkman, Directeur de 4Gas-France, changeait de discours et affirmait, le 18 octobre : « Nous avons toujours dit que le gaz était uniquement destiné au marché français ». Qui croire ?
Par ailleurs, 4gas affirme que le terminal pourra augmenter la desserte en gaz de l’Aquitaine et ainsi faire baisser le coût pour le consommateur…Or, à en croire TIGF, le gazoduc qu’ils projettent de construire ne peut en aucun cas servir à la consommation régionale…Qui croire ?
 
Information des propriétaires
Nous nous sommes bien rendus compte au cours de la soirée que TIGF sait manier les mots et les idées pour éviter de prêter le flanc à la critique.
A propos du tracé, TIGF parle plus aisément des 10 mètres de servitudes une fois l’ouvrage réalisé que des 25 à 30 mètres de « piste de travail » réservée aux engins de chantier.
Sans nouveau rappel de la part de la salle, TIGF aurait aussi « oublié » de nous parler des nombreux accidents qui arrivent sur les gazoducs. Rappelons une fois encore le drame belge de juillet 2004 ayant entraîné la mort de 18 personnes et 133 blessés. Ce n’est pas le seul accident, ni même le plus important, mais il nous montre à quel point des installations récentes, proches de chez nous, peuvent être meurtrières.
Enfin TIGF a beau jeu de prétendre que la construction du gazoduc sera précédée d’un débat public du fait de l’importance de l’ouvrage. Mais, si le port méthanier se construit, il aura nécessairement besoin d’un gazoduc. Quelle sera la valeur d’un débat public sur la construction du gazoduc alors même que cet ouvrage sera alors nécessaire ?
 
Venez nombreux
Alors n’attendez pas pour vous mobiliser. C’est maintenant qu’il faut rejeter clairement le terminal méthanier et son gazoduc. Ecrivez au débat public. Manifestez votre rejet. Soutenez-nous en adhérant à l’association. Et venez nombreux aux prochaines réunions du débat public.
 
Prochaine réunion : « Quelles nuisances pour les habitants ? Quelle prévention des risques ? »
Lundi 22 octobre
Soulac,

(19h, Palais des Congrès)

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8 commentaires pour gazoduc : erreurs ou approximations volontaires ?

  1. TCG33 dit :

      Les véritables enjeux de ce port méthanier sont masqués, en effet ce projet tombe comme par hasard au moment de la dérégulation des marchés de l’énergie destinés aux particuliers, exigée par Bruxelles, les lobbies de l’énergie sont rois à la commission de Bruxelles. Le véritable but ,ou plutôt surcapacité de fourniture en GNL sont les très nombreux projets d’usines de cogénération d’électricité grâce aux turbines fonctionnant au gaz, en effet 4GAS et TIGF sont parfaitement au fait des « besoins » crée par la multitude d’usines de cogénération électrique à l’étude. Le Grenelle de l’environnement est vraiment une farce, le gouvernement devrait avoir le courage d’annoncer le nombre de projets de production d’électricité fonctionnant au GNL, 30, 100, 200 usines et au passage combien de millions de tonne de CO² dans l’atmosphère ? Mr Borloo annonce que des effort sur l’isolation du bâtie ancien va entraîner une baisse de la consommation énergétique de l’ordre de 12%, objectif qui sera atteint par des obligations d’effectuer les travaux d’isolation pour permettre la vente de son logement, il ne s’agira plus d’un simple bilan énergétique qui n’engageait à rien en terme de travaux. A cela ajoutons l’abandon progressif dans les années à venir par un grand nombre de foyers du chauffage au gaz qui sera remplacé par des sytèmes de pompes à chaleur ,gaz dont le coût est indexé sur celui du pétrole (nous connaissons un choc pétrolier mais aucun politique et économiste ne veulent le reconnaître)  La production électrique des centrales nucléaires Françaises couvrent parfaitement les besoins des Français voir même plus car nous en exportons déjà à nos voisins Européen. EDF compte mettre à l’arrêt un certain nombre de ses centrales nucléaires ?Quel est l’intérêt de réduire les émissions de CO² pour les véhicules ou les systèmes de chauffage des particuliers, si c’est pour permettre à des fonds d’investissement avides d’argent de financer la construction d’usines de production électrique fonctionnant au GAZ ? Les profits donneraient-ils le droit de polluer ? Un détail d’importance qui laisse dubitatif, TIGF a oublié de dire que le groupe TOTAL ou plutôt TOTAL-FINA-ELF (c’est vrai que l’évocation du nom d’ELF Aquitaine est assez sulfureuse) avait un projet d’usine de cogénération électrique en partenariat avec le groupe Espagnol ENDESA , bien sûr proche du gisement de LACQ , on ne peut pas encore avoir les précisions, mais il est fort à parier que l’usine en question vendra du courant électrique à l’Espagne, la France devenant une terre d’accueil pour les pollueurs qui en plus met à disposition des terrains pour des sommes modique. Enfin pour ce qui concerne l’Espagne, pour information elle possède déjà 8 terminaux méthaniers dont 5 projets d’extension qui couvriront plus que largement les besoins de consommation. L’Espagne détient le triste record Européen de port méthanier, mais bon ,l’urbanisme à l’Espagnol n’est pas non plus un modèle de respect de l’environnement et la corruption politique n’est pas en reste et plutôt de grande ampleur (les montants détournés par les précédentes municipalités à la mairie de Marbella sont bien réels, on parle de centaines de millions d’Euros, juste un exemple parmi tant d’autres). En conclusion n’acceptons pas d’avaler les couleuvres que nous présente les dirigeants et « experts » de 4Gaz et de TIGF. Bon courage à tous, restons mobilisés ! 

  2. valérie dit :

    Pourquoi du gaz pour les espagnols ? Ils misent sur les énergies renouvelables et sont en surproduction , ils cherchent des marchés pour vendre leurs énergies propres ! Ce projet de méthanier est complètement démodé ,à l’heure du grenelle de l’environnement ,les solutions énergétiques devront etre plus ambitieuses et inovatrices .

  3. dufrenois dit :

    à quoi bon tergiverser, il est bien clair que ce bb monstre qui grandira dans les années futures et deviendra un énorme complexe gazier avec tout ce que celà comporte de conséquence sur le trafic maritime de l’estuaire, engloutira tout le Medoc et nous avec.De toutes façons si ce projet aboutit il est évident qu’un  bon nombre d’habitants fuiront cette région en perdant beaucoup d’argent sur la vente de leurs biens dont le prix va considérablement baisser.Je ne vois pas l’intérêt de discuter pendant des réunions interminables pour tenter de convaincre qui ???? que c’est un projet inespéré pour le développement du Médoc !!!!!!!Ce projet est déjà périmé avant de naitre, obsolette, ce sont des qui sont largement dépassés et dont le monde ne veut plus aujourd’hui, et on nous fera tous les mensonges nécessaires pour essayer de nous faire avaler la pilule. C’est à celà que servent les réunions, et je suppose que la concentration de ces réunions à soulac n’est pas un facteur anodin………………………………comme il est si bien dit, Lesparre eut été un lieu plus approprié géographiquement, pourquoi les réunions ne font-elles pas le tour du Médoc, tout le monde est concerné, les uns par le port, les autres par les gazoducs et tout le monde par l’impact général sur la région.

  4. MLL dit :

    J’ai téléphoné à TIGF le 28 février 2007 : mensonges ou zèle ?Au lendemain de la première réunion de présentation de son projet par 4Gas, le 27 février au Verdon, qui avait abordé le gazoduc, j’ai donc en tant que simple citoyenne potentiellement concernée par le tracès, téléphoné à TIGF et GRTGaz. Seul le premier m’a répondu et ô combien…Voici mes notes de l’époque : Ont été saisis d’une demande de devis pour la construction d’un gazoduc desservant le terminal du Verdon. Deux options sont proposées par TIGF : * gazoduc traversant la Gironde pour sortir à Saint-Georges de Didonne et rejoindre l’artère de Guyenne par la Charente ; * gazoduc à travers le Médoc pour rejoindre les infrastructures déjà existantes à Bordeaux. Le devis est pour l’instant «établi à la louche», c’est-à-dire sur un tracé grossier au coût par kilomètre. La demande de devis est faite par 4Gaz et Endesa-Sne, en concurrence. Tigf construit pour eux, donc 4Gas et Endesa financent avec apports publics (Etat-Europe etc). Bande de 100 mètres de large. 3 à 5 ans pour construire. Pas de visibilité pour le calendrier même sur la phase de concertation qui aura obligatoirement lieu avec enquête publique, etc. A priori : si signature du devis en 2007, début de la concertation information publique en 2008.Que pensez de tout cela alors ? La personne de TIGF qui m’avait répondu à l’époque avait été très collaborative et aimable. Mais nombre de ses informations sont contredites aujourd’hui…. On peut penser que cette personne zélée et soucieuse d’informer les lambdas ne possédait pas toutes les informations, mais il est difficile de penser que sa hiérarchie puisse aujourd’hui affirmer que TIGF n’a été saisie qu’en juillet et ne pas connaître le projet d’Endesa si un simple employé était déjà informé…Comme toujours, le nerf de la guerre c’est l’information… alors quels sont les intérêts défendus par TIGF ? Les siens, on s’en doute, mais pourquoi tant de désinformation ?… Quels accords ont été passés entre TIGF et 4Gas ? Le soi-disant secret commercial doit-il se faire au détriment de la transparence démocratique qui doit prévaloir dans un débat public ? si tel est le cas, nous ne valons pas grand chose… A vous de juger !

  5. barrier dit :

    Voici le texte dont je parlais dans mon précédent commentaire( j’en ai fait une question posée à la CNDPdès vendredi)COMBIEN DE CUVES ?    Messieurs de la société TIGF ,         Veuillez bien accepter de répondre à la question renouvelée et complétée pour moitié par rapport à celle que je vous ai  adressée  hier  18 octobre 2007 à SOULAC lors du débat public ayant pour thème le gazoduc et son tracé.           Lors d’une première série de questions de la salle,vous nous avez livré successivement :_Le diamètre de la conduite :voisin de 1m20._le débit prévu : soit 2 millions de m3 / heure fixé à cette valeur de par les besoins de 4Gas._avoir privilégié le choix d’un diamètre important évitant l’emploi de sur presseurs pour remédier aux pertes de charge affectant la pression voulue (65B) en fin de parcours._Toute une variante de possibilités pour les clients à fournir et leur territoire.                    Cela m’a amené tout naturellement à vous poser la question rappelée ci-dessous à quelques termes près .Vous vous en êtes aperçu, les gens sont curieux dans cet auditoire,voire inquiets du développement possible pouvant aboutir à un GIGANTISME INTOLERABLE qui multiplierait d’autant les différents  problèmes soulevés par les populations voisines ;développement qui pourrait être suscité,entre autres, par des livraisons à l’Espagne ou d’autres pays,ce qui n’est pas exclu d’après ce que vous nous avez indiqué.Ce souci peut être conforté pour certains par le fait qu’une autre aire du site du VERDON est actuellement réservée,avec possibilité de renouvellement par une autre société qui viendrait s’ajouter à 4Gas pour un autre projet ,peut être du même type.           Pour ces raisons,rien ne nous empêche d’imaginer que vous pourriez rajouter,le moment venu, des sur presseurs afin de pouvoir remédier aux pertes de charge supplémentaires dans la conduite qu’occasionnerait un débit que vous voudriez plus important.            Lors de votre première réponse en débat public,vous avez, de manière habile,indiqué que d’une part,vous confirmiez vous être aligné sur les strictes données de 4gas,d’autre part,minimisé les possibilités d’utilisation de cette technique pour des raisons que ,pour ma part,j’ai mal saisies et que je souhaiterais que vous rappeliez par écrit.             Il n’empêche qu’il existe sans doute encore d’autres solutions pour aller au-delà de ce débit de deux millions de mètres cubes par heure. L’une d’entre elles,facile à imaginer consisterait tout simplement à doubler,multiplier le nombre de conduites sur un parcours déjà réalisé pour l’essentiel .               D’ailleurs,le hiatus entre les 20 et 25m de largeur de réserve annoncés dans votre explication et les 30 et 35m affichés à l’écran est peut être révélateur de cette astuce.               Ainsi , AURIEZ VOUS DONC ENVISAGE DES AUJOURD’HUI, UNE POSSIBILITE FUTURE ,VOIRE MEME  UNE EXTENSION SOUDAINE DES POSSIBILITES DE DEBIT EN COURS DE TRAVAUX. Cette question est d’autant plus importante à mes yeux qu’elle pourrait faire craindre aussi un NOMBRE DE CUVES BIEN PLUS IMPORTANT, nombre qui ne semble pour l’heure absolument PAS GARANTI.                 Je vous suis gré de nous avoir donné, lors de ce dernier débat public, des réponses plus détaillées par rapport a ce que nous avions pris l’habitude d’avoir lors des précédentes séances et je vous REMERCIE par avance pour celle-ci.             

  6. panin dit :

    Chers amis,franchement,vu la gravité de l’évènement,ne pourriez vous faire vos réunions le samedi afin que d’autres que les seuls médocains puissent y asister?Il y a aussi des interressés qui n’habitent pas sur place,après il sera trop tard!!!PPanin

  7. Concernant le THT (tétrahydrothiophène), produit odorisant, vous pouvez consulter sa fiche produit sur le site :http://www.chapsa.com/environ/choix_envir.php?prod_envi=0677    Il est évident que l’odorisation du gaz c’est la « patate chaude » que doivent se renvoyer les acteurs ! Notre question N°980 du 04/10/07 (thème : opportunité du projet …) en est un exemple

  8. barrier dit :

    Un billet intitulé « combien de cuves? » que j’ai fait paraître sur le blog du journal SUDOUESTdès le lendemain  de cette réunion de SOULAC corrobore parfaitement votre analyse et laisse même apparaître une solution supplémentaire évidente pour augmenter le débit.