- Sur l’eau
1,4 million de m3 d’eau sont pompés toutes les 24 h et rejetés refroidis de 6°C. Ces rejets sont chlorés pour éviter que des algues ou des coquillages ne s’incrustent dans les tuyauteries.
- Sur le bruit
Les pompes travaillent jour et nuit et émettent un bruit élevé gênant à plus d’un kilomètre à la ronde.
- Sur l’atmosphère
La torchère, de hauteur d’environ 100 m, brûle en permanence été comme hiver, sous la forme d’une veilleuse dans le meilleur des cas ou avec une flamme qui peut atteindre 50 m.
Les gaz à effet de serre émis représentent 200 000 tonnes/an, soit l’équivalent de la circulation de 40 000 automobiles, alors que les accords de Kyoto obligent la France à réduire ses émissions de GES de 5 % d’ici 2012.
La photo a été prise depuis une autoroute et aimablement envoyée par un sympathisant du collectif.
- Sur le tourisme
Les touristes n’apprécient guère le panorama et le bruit, quant au tourisme industriel, il est inexistant.
- Sur la navigation
Interdite aux autres navires quand un méthanier approche du quai, accoste et est branché au réseau cryogénique ainsi que pendant le transvasement du GNL.
Aucun navire ne doit couper la route d’un méthanier.
- Sur l’aviation
Survol de l’ensemble du port méthanier interdit.
Eléments recueillis auprès de M. Daniel Moutet, président de MCTB – Mouvement Citoyens de Tous Bords de Fos sur Mer.
Ces éléments sont donnés à titre d’information mais ne peuvent être appliqués exactement à la situation du Verdon. En effet, 4Gas n’ayant transmis aucune donnée précise à la population sur les techniques qui pourraient être utilisées, il est difficile à ce jour d’indiquer les impacts exacts du projet au Verdon.
Cependant, les impacts seront malheureusement de même nature.