Jean-Francis Seguy, le candidat aux législatives du Mouvement pour la ruralité, CPNT, a tenu à apporter publiquement son soutien au collectif lors de notre réunion du lundi 30 avril à Talais.

Son soutien, parce qu’il s’est déclaré sans détours contre le projet d’implantation des terminaux méthaniers. Les raisons qu’il invoque sont liées à l’emploi, des promesses qui, selon lui, ne serviront pas à remettre à flot l’économie locale. Liées aussi à la contradiction qu’il voit entre une telle implantation industrielle et un choix de développement économique basé sur le tourisme.
Il s’est également déclaré en accord avec les explications qui ont été apportées lors de la réunion par les membres du collectif et sur lesquelles nous reviendrons plus longuement dans d’autres articles, sur les enjeux économiques et la nécessité de s’orienter vers des solutions de développement durable.

Jean-Francis Seguy est également revenu sur les risques encourus par les populations locales, rappelant que « le risque zéro n’existe pas ».
Il a en ce sens apporté un témoignage personnel puisqu’il a vécu la catastrophe de Grande Paroisse à Toulouse, le drame d’AZF.
« Mais la différence, a-t-il rappelé, c’est qu’à Toulouse, ce sont les maisons qui se sont construites au fur et à mesure en proximité de Grande Paroisse. Au Verdon, c’est l’inverse, c’est un site classé Seveso II seuil haut que l’on veut implanter à côté des maisons« .
Au Verdon, le risque peut donc être évité.

Jean-Francis Seguy a adhéré au collectif.

Pour mémoire, lire dans Wikipédia l‘article sur la catastrophe de l’usine AZF à Toulouse du 21 septembre 2001.