ENQUETE PUBLIQUE : PROJET D’AMENAGEMENT DE LA PASSE D’ENTREE DE L’EMBOUCHURE DE LA GIRONDE

Publié le: 11 mars 2013

Catégorie: Infos générales

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Le Grand Port Maritime de Bordeaux envisage de modifier le chenal d’entrée de la Gironde pour 2 raisons :

améliorer la sécurité dans l’embouchure en permettant une navigation plus rectiligne

faciliter l’entretien du chenal qui sera mieux orienté par rapport à la houle

 

Une partie des sédiments (0,6Mm3) sera utilisée pour remblayer un ancien dépôt à terre sur le site portuaire du Verdon.

 

 

Plusieurs questions essentielles devront être posées, liste non exhaustive :

 

conséquences sur le trait de côte des 2 rives par modification de l’hydrologie ?

 

risque de remise en suspension du cadmium enfoui depuis plusieurs décennies ?

 

effets du creusement et du dépôt en mer  sur la faune marine ?

 

lessivage du remblai à terre par la pluie avec pénétration possible des contenants nocifs vers les nappes phréatiques, et risques de  ruissellement     des sédiments pollués par le cadmium dans l’estuaire ;remise en cause du  projet de relance de l’ostréiculture en Gironde ? 

     

effet du remblaiement sur les milieux et espèces ayant colonisé le site (crapaud Pélobate par exemple) ?

 

Notre association sera très attentive aux conséquences de ce projet.  

 

L’Enquête Publique

se déroulera du 25 mars au 26 avril

sur les 2 rives de l’estuaire

(voir liste des mairies plus bas)

 

 

 

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à rencontrer les Commissaires-Enquêteurs  pour leur faire part de ces interrogations .

 

Les observations pourront être aussi adressées par courrier à la Présidente de la commission d’enquête à la mairie de Le Verdon-Sur-Mer (33123) ou à la mairie de ROYAN (17201)

 

(Pour lire l’avis d’enquete publique cliquez ici)

 

Le Verdon

Lundi 25 mars de 9 h 00 à 12 h 30

Vendredi 12 avril de 9 h 00 à 12 h 30

Samedi 20 avril de 9 h 00 à 12 h 00

Soulac

Mardi 26 mars de 13 h 30 à 16 h 30

Mercredi 10 avril de 13 h 30 à 16 h 30

Samedi 20 avril de 9 h 00 à 12 h 00

Royan

Lundi 25 mars de 9 h 00 à 12 h 00

Mercredi 3 avril de 13 h 00 à 16 h 00

Vendredi 12 avril de 14 h 30 à 18 h 00

Les Mathes

Lundi 25 mars de 14 h 00 à 17 h 00

Jeudi 4  avril de 9 h 00 à 12 h 00

Jeudi 25 Avril de 14 h 00 à 17 h 00

Saint-Palais

Jeudi 18 avril de 14 h 00 à 17 h00

Saint-Georges

Mercredi 17 avril de 14 h 00 à 17 h 00

Meschers sur Gironde

Vendredi 26 avril de 8 h 30 à 12 h 00

 

N’hésitez pas à posez vos questions et à les inscrire sur le registre mis à disposition dans les bureaux des mairies.

 

Merci pour votre aide

 

   

             

 

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10 commentaires pour ENQUETE PUBLIQUE : PROJET D’AMENAGEMENT DE LA PASSE D’ENTREE DE L’EMBOUCHURE DE LA GIRONDE

  1. The ENTRY PASS THE MOUTH OF THE GIRONDE issue is one of the greatest since the starting of the project from the management team. I hope that many members will be aware of this now and join together to fight for a common cause.

  2. BARRIER Christian dit :

    Je suis allé en mairie de SAINT GEORGES DE DIDONNE, dans ma commune, rencontrer le commissaire enquêteur.

    J’ai laissé en commentaire sur le cahier à disposition exactement le même contenu que celui de mon commentaire précédent d’hier sur ce blog (je vois qu’il n’a pas encore été publié à cet
    instant).

    J’ai été surpris par les réponses du commissaire présent sur place car rien ne laissait présager ces réponses :

    -pour le choix unique des 15m, cela serait justifié par l’orientation vers le gigantisme dans la constrction des portes containers.

    -par ailleurs il indique qu’attendre un besoin avéré de 15 mètres le moment venu nécessiterai de reprendre une étude nouvelle trop coûteuse.

    QUID de cette analyse dans le dossier présenté? là encore: escamotage?

    Par ailleurs,dixit l’enquêteur, pour info: SOULAC ne pourrait pas bénéfier des sables faute d’avoir un dossier d’étude et… l’on attendra pas!

    Christian BARRIER

     

  3. BARRIER Christian dit :

    J’ai eu l’occasion de consulter les premiers documents d’étude de ce projet dans lesquels deux options de profondeur de creusement étaient proposées, à savoir 11mètres et 15mètres.

    Il apparaissait très clairement que l’option 11 mètres était suffisante de tous les points de vue: aussi bien prévisions de tirant d’eau que quantité d’extraits de remblaiements utiles .

    Cette option de 11 mètres, d’évidence était moins coûteuse et assurément moins impactante pour l’environnement N’EST PAS PROPOSEE… grosse ficelle?

    Il y aurait aussi beaucoup moins de risques pris quant à la modification du trait de côte qui d’ailleurs MANQUE dans l’étude…INQUIETANT quand on sait que le dernier creusement de chenal a eu
    des conséquences importantes au niveau de la PALMYRE.

    Sans avoir un certificat de mécanique des milieux continus (il fait partie de mes diplômes), le simple bon sens indique qu’un creusement plus profond sera moins stable.

    Aucune raison sérieuse n’implique de creuser à 15mètres. Il est moins coûteux d’entretenir 11ou12 mètres!

    Est-ce pour cette raison que l’on a OCCULTE le creusement à 11mètres sans explication?

    Faut-il à tout prix utiliser les subventions déjà acquises!

    Cela bêtement comme on dispersait en montagne, il ya quelques années, le sel restant sur les routes en fin d’hiver, au mépris de l’environnement, pour pouvoir redemander le même quota l’année
    suivante!

    iL Y A ICI UN VERITABLE MYSTERE … qu’il faut élucider.

    On se moque du contribuable, en ces temps de crise qui plus est.

    Des explications sont nécessaires.

    C’est à mon sens (j’aimerais me tromper) digne de l’émission de PERNOT

  4. gérard dit :

    RESTER ADHERENT UPPT 2013 ?

    Monsieur le Président du collectif UPPT , je viens de recevoir le bulletin de réadhésion 2013, et ma décision de réadhérer est fonction bien sûr de la stratégie développée en 2012 par
    UPPT et envisagée pour la protection de l’environnement de l’Estuaire de la Gironde et du Verdon sur mer.

    En 2012 UPPT a soutenu un projet industriel qui dans l’état actuel porte atteinte à l’environnement, la stratégie actuelle n’est donc pas cohérente, UPPT doit faire modifier ce projet
    ou imposer un autre projet mieux adapté à l’environnement de la Pointe de Grave et aux Marais du Nord Médoc.

    UPPT doit faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent pas et que « la richesse et la spécificité estuarienne  » soient préservées comme il est dit dans le bulletin
    d’adhésion.

    Je maintiens donc mon adhésion 2013 au collectif en espérant que son « travail de veille environnementale » soit SANS CONCESSION aucune pour la protection du
    « magnifique estuaire » de la Gironde.

    Merci au collectif UPPT pour le travail effectué en 2012 et bon courage pour 2013.

     

  5. danielle155 dit :

    pétiton pour leparc marin … 1240 signatures .. refaites là et à diffsuert auprès des vacanciers  EN SAISON

  6. BOTTARO Jean dit :

    Bravo, Mr le Président. Par moment il faut remettre les choses à leurs places !!!

    Merci pour votre action

    Jean BOTTARO – Castelnau de Médoc

  7. gérard dit :

    IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET INDUSTRIE

     

    Le travail et l’action déterminante du collectif UPPT dans l’abandon du projet méthanier restera une référence
     à mettre à l’actif du collectif. Tous les adhérents en sont bien sûr conscients et reconnaissants.

    Il est évident que le statut quo actuel est une menace permanente pour l’Estuaire de la Gironde et qu’il faut sortir
    au plus vite de cette situation en préservant l’environnement.

    De nombreux adhérents se demandent toujours pourquoi au sortir du projet méthanier le collectif  ne s’est pas engagé de manière active sur la sauvegarde de la zone de protection spéciale (ZPS) des Marais du Nord Médoc. L’affectation de cette zone au
    Conservatoire du Littoral par exemple aurait pu être un challenge autrement efficace pour la protection environnementale que celui proposé par le collectif consistant à favoriser l’implantation
    industrielle. D’autre part, la motivation des adhérents s’en serait trouvée certainement renforcée.

    Le fait qu’une industrie soit liée aux énergies renouvelables ne garantit en aucun cas qu’elle ne soit pas
    polluante.

    En l’occurrence le gigantisme de la production industrielle envisagée sur la Pointe de Grave aura un impact
    environnemental non négligeable. Autant sur le site lui-même que par les activités générées à l’extérieur du site. Il existe effectivement une production industrielle très peu polluante source
    d’emplois qu’il aurait fallu promouvoir par défaut de solutions radicales, mais  la stratégie actuelle du collectif  UPPT ne soutient pas un projet qui rentre dans cette catégorie.

    Cette stratégie n’est pas cohérente. Le projet de l’aménagement du chenal de l’Estuaire sous-entend que l’activité
    maritime et donc industrielle va se développer. UPPT prend subitement conscience qu’il y a incompatibilité entre ce développement et la protection de l’environnement. Incompatibilité aussi avec
    les activités que l’association soutient liées avec le milieu naturel telles que l’aquaculture et l’ostréiculture.

    L’aventure industrielle de l’épisode pétrole, qui a pourtant
    laissé des traces au Verdon sur mer, est en passe de se renouveler. Les conséquences et les transformations profondes provoquées par cette expérience industrielle ont figé pendant des années le
    développement de la commune du Verdon sur mer et stoppé bien entendu le développement touristique et son économie. D’autres communes proches en ont bien sûr largement profité. Il ne faudrait pas
    que l’histoire se répète. C’est pour cela qu’en tant qu’adhérent de la première heure je continue et je continuerai à soutenir l’association UPPT.

  8. Ph. lucet dit :

    En réponse à « Gérard »

     

    1/ le collectif comme vous devez le savoir si vous avez participé d’une façon ou d’une autre à nos diverses actions depuis début 2007 ne fait pas qu »‘attendre » depuis 6 ans ….

    2/ il n’y a pas d’un côté ce que vous appelez un  « développement industriel » par essence détestable, et de l’autre la protection de l’environnement. Pour ce qui concerne l’estuaire de la
    gironde par exemple le maintien du statuquo actuel reviendrait à avaliser notamment la pérennisation de la centrale nucléaire du blayais avec tout ce qu’elle implique depuis 30 ans en terme
    d’impâct négatif sur l’environnement, aquatique notamment, et de risques potentiesl pour les populations des deux rives. Ne croyez vous pas que le développement d’industries non polluantes liées
    aux énergies renouvelables, créatrices d’emploi, serait préférables à tous points de vue sur cette zone au statu quo actuel ou nous ne sommes toujours pas à l’abri d’un nouveau projet mirifique
    des adeptes des industries lourdes dépassées?

    Ph. Lucet

  9. gérard dit :

    DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET ENVIRONNEMENT

    En tant qu’adhérent on ne comprends plus du tout la stratégie du collectif UPPT.

    Il semblerait que le collectif UPPT soit favorable au développement industriel sur la Pointe de Grave.

    Dans ce cas il faut accepter les conséquences inévitables de ce développement sur l’environnement et notamment celles de l’aménagement du chenal de l’embouchure de la Gironde.

    On a l’impression qu’il y a une prise de conscience subite du collectif UPPT sur le fait que l’industrie et l’activité qui en découle pourrait porter atteinte à l’environnement.

    Pourquoi demander de l’aide aux adhérents au moment de l’enquête publique ?

    Des commentaires sur une enquête publique n’ont jamais influencé le déroulement d’un projet. C’est bien en amont d’une enquête publique qu’il faut mobiliser.

    Une fois de plus l’association reste « attentive ».

     Ce n’est pas très motivant pour les adhérents de voir des projets portant atteinte à l’environnement se succéder pendant que le collectif UPPT « attend ».

    Maintenant les adhérents « attendent » aussi mais sans illusions ?   

  10. Daniel Galy dit :

    Bonjour,

    Je souhaitais juste attirer votre attention sur l’impact des remblais en zones inondables.
    Ils augmentent les hauteurs d’eau des terrains limitrophes qui se retrouvent en contre bas. Il est donc important qu’une étude hydrologique soit menée si ce remblais se situe dans le lit majeur
    de l’estuaire. Pour avoir participé à de nombreuses enquêtes publiques sur la Presqu’île d’Ambès, j’ai constaté que ce risque d’aggravation des inondations était systématiquement minimisé par les
    services du port de Bordeaux.

    Cordialement

    Daniel Galy