La préfecture déclare le dossier méthanier irrecevable en l’état

Publié le: 3 décembre 2008

Catégorie: Infos générales

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Dans un communiqué publié ce jour, la préfecture d’Aquitaine vient de déclarer irrecevable en l’état le dossier 4gas de terminal méthanier au Verdon sur Mer.

Cette déclaration est une bonne nouvelle pour l’association et son combat. Cependant, il s’agit de ne pas crier victoire trop rapidement. Selon le communiqué, la société 4Gas « conserve la faculté de reprendre son projet pour tenir compte des observations faites, ce qui pourrait la conduire à envisager de déposer de nouveaux dossiers de permis de construire et de demande d’autorisation d’exploiter ».

Selon un article publié dans « l’usine nouvelle », Henk Jonkman, président de 4gas France, a d’ores et déjà annoncé que sa société n’abandonnait pas le projet. Le point d’achoppement principal semble être la question de la construction dans la bande des 100 mètres. « Concernant la bande des 100 mètres, soit nous arrivons à convaincre de sa nécessité, soit nous adapterons le projet » précise Henk Jonkman dans l’article pré-cité.

Nous communiquerons une réaction plus longue dès que nous aurons des précisions quant à la teneur exacte de l’avis qui sera transmis par la préfecture au maître d’ouvrage.

Pour lire l’intégralité du communiqué de presse de la préfecture, cliquez ici.

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14 commentaires pour La préfecture déclare le dossier méthanier irrecevable en l’état

  1. Jean BOTTARO dit :

    Et la position des élus du Verdon dans tout cela ?    Il me semble me souvenir que le Maire avait déclaré que la position de la Municipalité serait connue lorsque le dossier du Permis de Construire sera rendu public !    Est-ce que cette position du Préfet correspond à un refus du Permis de Construire ? Dans ce cas, avons-nous enfin la position de la Mairie (qui devrait se ranger à l’avis de la majorité de la Population, suite au référendum) ???    Cet entêtement de 4Gaz ne cacherait-il pas pas d’autres projets grandioses, tout aussi nocifs pour l’environnement, le Médoc et l’ensemble des Médocains, mais paraissant moins dangereux par comparaison avec le projet de Port Méthanier ?    Le projet de 4Gaz ne servirait-il pas d’épouvantail, afin de mieux faire passer d’autres projets ?    Le projet de Grand Contournement de Bx revient insidieusement sur le tapis par le biais de la presse ; est-ce que cela cache autre chose pour le Médoc ?    Où en est donc ce Permis de Construire déposé par 4Gaz le 25 Juin 2008, est-ce l’Arlésienne ? Quand aura-t-on la réponse ? Est-ce que le Bureau de l’Association a des infos à ce sujet ?    Restons vigilants contre 4Gaz et restons solidaire car les problèmes d’environnement et de pollution ne s’arrêterons pas aux limites du Verdon, ils vont toucher tout  le Médoc !Jean BOTTARO – Castelnau de Médoc

  2. peronneau dit :

    bien venue cette info de la préfecture de gironde, mais attention un préfet peut changer de poste. donc ne ne pas crier victoire.je voudrais parler aussi des grands projet de l’état suite à la crise, et notament d’accelérer le projet de l’autoroute des landes, je pense que c’est le contournement de bordeaux et je pose la question est-ce que il y a un lien avec le ou les projets du port autonome de bordeaux.

  3. Jean33 dit :

    il y en a assez , que fait Mr le président Sarkozy… ? rien ? l’émission de Mme Borloo / Schonberg ridicule, Maud Fontenoy parle de réduction de co² , mais en étant vice présidente du conservatoire du littoral , rien sur le port méthanier du Verdon , alors s’offusquer des problèmes environnementaux à l’étranger comme au Canada, une farce.
    Concernant le role de l’Etat le droit de veto existe, mais faut il en avoir envie. Les broutilles administratives ne présagent rien de bon, les politiques nous trompent, mentent, gagnent du temps mais n’agissent pas sur le fond. En son temps Mme la ministre Dominique Voynet avait décidée seul d’annuler le projet du canal Rhin-Rhône. Question de volonté et de conviction. Mais il faut dire de droite comme de gauche nos politiques sont plus préoccupés de préserver leurs indemnités d’élus à tout prix, même au sacrifice des concitoyens.Car je le répète tout n’est que manipulation et argent, la pointe Médoc et la cote Royanaise ont un autre rôle à jouer, celui de territoire touristique de qualité, il faut préparer la fin de l’ère de l’avion roi et bon marché, pour accueillir comme au 19éme siècle les Anglais et population d’Europe du Nord, ou alors nous sommes condamnés à devenir l’ « érèbe » de la cote Atlantique…..La faillite de Royan et Soulac ne serait pas loin et dire que certains élus imaginent déjà un fauteuil bien confortable, sur quel bilan ? une vue cauchemardesque et une odeur nauséabonde pour le restant de nos jours ?Ne nous perdons pas dans les petites tracasseries  administratives, cela n’a jamais empêché un projet polluant de voir le jour.Les vrais questions: à quand la nouvelle direction du Port de Bordeaux ?À quand un arrêté ministériel visant à annuler le projet?Quelle est la solution concrète de Mr Dominique Bussereau à titre de secrétaire d’état ? Il s’agit bien de la personne la plus compétente dans ce dossier.
    Quelles sont les tractations au plus haut niveau de l’état ?Pourquoi communique t’il si peu?Au niveau de l’association et des communes concernées, quelles sont dans les grandes lignes les recours possibles ?   

  4. Marianne dit :

    En même temps qu’une satisfaction méfiante, nous ne pouvons être que circonspects quant à la décision de M. Francis Idrac (et nous ne pouvons que l’en remercier), Préfet de la Gironde, puisque dans Sud-Ouest, hier jeudi 4 décembre 2008, il est annoncé que « la société 4Gas ne renonce pas à son projet. » Que cache cet entêtement de M. Jonkman et de sa société ? Il est à espérer que la décision de M. le Préfet de la Charente-Maritime va aller dans le même sens que celle de M. Idrac. Les dangers écologiques, économiques, humains, amplement démontrés, ne manquent pourtant pas pour l’abandon de ce projet insensé et mortel pour, non seulement le futur d’une région, mais pour l’avenir même de l’Europe et de la planète… Lorsque tout sautera, nous serons tous logés à « la même enseigne ». Mais de quel côté va pencher la balance, face à la situation économique désastreuse que nous subissons ? Comment faire comprendre qu’aider les entreprises est une chose mais que si le chômage continue à ce train infernal et inhumain, il n’y aura plus de consommateurs pour permettre aux entreprises de survivre ?  CQFD ! M. de la Palisse n’aurait pas dit mieux ! Décidément, nous allons droit dans le mur… Est-il si difficile de revenir à une vie mesurée, sans consommation excessive, sans création de nouveaux besoins, sans inciter à cette escalade insensée du « toujours plus ». Quand l’homo sapiens va-t-il enfin comprendre que nous sommes tous mortels et que la dignité de l’être humain prime sur la rentabilité éphémère ? La sagesse n’est-elle pas dans : « Cultivons notre jardin », là où nous sommes ? N’est-il pas temps de le réapprendre ? Et que l’on ne vienne pas traiter de « nationalistes » et de « xénophobes », comme cela a été fait, des propos de simple bon sens. Le « nationalisme » et la xénophobie ne sont-ils pas dans le mépris de l’humain face à l’argent pris et gagné, quel qu’en soit le prix ? 

  5. Barrier dit :

                         Evidemment, en parfait accord avec les commentaires précédents, nous ne pouvons êtres complètement satisfaits car pour l’instant la seule raison clairement énoncée pour s’opposer à ce projet est le respect de la bande littorale et il est dit que 4Gas a les possibilités de revoir sa copie, en a-t-il vraiment la possibilité ? Pas si sûr puisque mr jonkman envisage entre autres de convaincre !
                         CONVAINCRE QUI ? Le débat public a eu lieu, il en est ressorti un rejet démocratique justifié qui s’est même confirmé et amplifié avec la consultation du VERDON, le plus concerné! 
                         Il est encourageant de savoir qu’il y a d’autres raisons mais en revanche frustrant qu’elles aient été seulement sous entendues sans indication sur leur nature. Car effectivement nous en connaissons de rédhibitoires que nous aurions voulu voir confirmées. Ne serait-ce que pour pouvoir assez tôt concentrer nos moyens et notre énergie sur toutes les autres clefs qui interdisent ce projet.
                         Si nous devions aller jusqu’à l’enquête publique,ce qui est peu probable mais impose de rester sur nos gardes, je voudrais faire remarquer un DESEQUILIBRE DANS LA REGLE DU JEU  : le promoteur a tout son temps et nous n’aurons que des délais restreints et des lieux limités pour faire valoir nos arguments, cette réglementation semble obsolète, ici aux antipodes de la dimension et de l’importance des impacts.
     On peut regretter qu’à ce sujet, paradoxalement, on offre les possibilités à un pollueur dangereux de partir gagnant.  Mais nous avons su chez nous, nous mobiliser et nous irons jusqu’au bout pour qu’il parte perdant.
                        Heureusement, notre Député Monsieur QUENTIN semble avoir obtenu une dérogation pour élargir l’enquête publique à quelques communes de la rive droite.  Pourquoi ne pas mettre celle ci en ligne via le net pour une étude de cette ampleur?  
                         La médiatisation qui a été faite à propos de ce refus est intéressante. A priori, l’écoute croissante des médias joue en notre faveur pour peu qu’elle ne cache pas une partie des nuisances du projet comme cela a été le cas avec THALASSA.  Encore que pour ce dernier reportage, heureusement,vu la quantité, il y en restait suffisamment, si j’ose dire ! A mon sens, il faut continuer à crier notre refus.
     
                         Oui  mr. Jonkman, nous aussi nous sommes têtus mais avec des arguments honnêtes ce qui est loin d’être le cas de ceux que vous affichez avec morgue.
                         Nous aussi nous jouons notre tête mais pas au sens figuré : de manière hélas bien différente et plus inquiétante que vous bien installé dans vos bureaux ou dans d’autres endroits privilégiés car nos enfants seraient dans le même temps sous la menace de vos installations. Nos fonctionnaires le savent.
                        
                                                                                                
                                                                                                  C.B.
                                          

  6. alain vignaud dit :

    ATTENTION ce refus partiel démontre que l’état n’a pas encore trouvé la parade pour un refus définitif du projet. Nous devons faire une démonstration positive de nos forces envers l’état pour qu’il prenne définitivement une position responsable devant la mise en danger des hommes et de l’environnememt dans ce projet dont Mr Henk Jonkman fait croire qu’il détient encore de nombreuses possibilités pour sa réalisation.

  7. JDM dit :

    SUr le sujet de la loi littorale, il est assez instructif de relire les réponses plutôt évasives faites par 4Gaz lors du débat public et notamment les réponses aux questions 2166, 2138, 2087 et 730 dans lesquelles 4 Gaz ne sentait pas concerné par cette loi et surtout a écrit à plusieurs reprises :  » … le fait de reculer le projet au delà de la bande des 100 m, ce que ne permet pas le terrain de 4Gas… « . On imagine effectivement compliqué de reculer les cuves 100 mètres en arrière, ce qui les rapprocheraient de la ville.

  8. FRASSIN Jean-François dit :

    Ce que j’attends de Mr Henk JONKMAN ? qu’il remballe son dossier, et qu’on en finisse !! Qu’il sache bien qu’il aura contre lui des milliers de personnes déterminées à le contrer jusqu’au bout..Ses intérêts financiers ne sont pas les nôtres…Un point c’est tout !!!JFF

  9. marie-noelle dufrenois dit :

    attention : on commence à construire avant d’avoir l’aurorisation………..pour des projets de cette ampleur celà ne constitue pas vraiment un problème, les autorisations viennent ensuite………………..Il faut gagner du temps pour que le projet s’essoufle et le responsable également, bien sûr il serait remplacé par un autre peut-être plus coriace encore, ou peut-être moins, il faut tenir le plus longtemps possible et peut-être un changement de gouvernement changera la donne sur ces questions.

  10. Chevrier dit :

    Bonjour, je pense qu’il faut profiter de cette irrecevabilité pour se faire entendre et réfléchir à des actions à mener rapidement.

  11. Thomas N dit :

    En effet c’est bien gentil des bureaux dans la bande des 100m, mais ce n’est vraiment pas là le problème. Et des cuves de 50m de haut en zone Natura 2000 ?une bombe à gaz à 700m d’une école ? 1000 000m3 d’eau de Javel dans l’estuaire ?C’est recevable ?? on croit rêver ! On est loin d’être sorti de l’auberge hollandaise ! Il faut rester vigilant et mobilisé.

  12. Véronique Robert dit :

    Il faut lire avec précision la réponse du représentant de l’Etat à la question de Quentin: en raison du terrorisme des voies de navigation sûres sont recherchées (la presqu’île a l’avantage d’être isolée par la nature, d’où son caractère sauvage encore relativement préservé par rapport à d’autres) et le temps de la décision n’est pas encore venu, ce qui signifie qu’on entend au sommet de l’Etat prendre le temps de la réflexion…bref, l’Etat n’a pas décidé et attend de voir… Montrons-leur dès lors notre détermination par des actions spectaculaires du genre blocage de l’estuaire (on n’est pas plus bêtes que les chasseurs) ou autres.

  13. Les Naturistes de La Charente-Maritime s’emploient à faire circuler le texte de la question orale sans débat : posée par Didier QUENTIN à l’Assemblée Nationale le 02 déc. Le Député-Maire de ROYAN reste vigilant. Les Naturistes de la région Aquitaine et plus précisément les Centres de Vacances Naturistes de Gironde en parleront, lors de leur Assemblée Générale, prévue : ce sam. 06 déc. Sur les deux rives de l’Estuaire, nous resterons mobilisés, contre ce Terminal Méthanier de 4Gas. Jacques_GARDEY

  14. Gilbert dit :

    … est-ce à dire que le reste ne pose auncun problème ?! La proximité de l’agglomération du Verdon, les risques en matière de sécurité, de pollution, de faillite économique, etc… balayés ?Les services de la Préfecture peuvent-ils en dire plus ?