Les entrepreneurs de la presqu’île du Médoc

Publié le: 5 janvier 2008

Catégorie: Economie

Vues: 4228

undefined

Le débat public sur le port méthanier a dévoilé le besoin d’une structure regroupant les acteurs économiques du Nord Médoc. Ceux-ci ne s’estiment pas représentés par les instances économiques départementales qui ne prennent pas en compte les spécificités de la presqu’île médoquine. Pour cette raison, ils ont d’ailleurs eu le plus grand mal à faire entendre leur opposition au projet de port méthanier. Il était donc urgent de créer une association capable de fédérer tous les entrepreneurs qui luttent pour un développement économique durable de notre territoire.

Depuis le 19 décembre c’est désormais chose faite ! Un nouveau club d’entrepreneurs a été crée : « Les entrepreneurs de la presqu’île du Médoc ». Une quarantaine d’entrepreneurs ( Imagine Editions, Euronat, Strato Compo, la SARL Dubouilh, des restaurateurs, des commerces, une agence immobilière…) a d’ores et déjà cotisé.
 
Le bureau est ainsi constitué :
Présidente, Maryline Minault (Imagine Editions),
Vice-Président, Jean-Michel Loréfice (Directeur d’Euronat),
Secrétaire, Thierry Verrhoef (médecin généraliste),
Secrétaire adjoint, Véronique Féraud (Sellerie artisanale du Médoc),
Trésorière, Claudine Boucon (Imprimerie),
Trésorier adjoint, Philippe Lucet (Aquaculteur)
 
L’ association s’est donnée un double objectif : défendre mais aussi promouvoir et développer l’économie en Nord Médoc.
 
« Dans un premier temps, la constitution de cette association se veut avant tout pratique. Si l’installation du terminal méthanier devenait une réalité, cette nouvelle structure permettrait d’engager des démarches juridiques » note Maryline Minault, la présidente de l’association dans une interview au journal Sud Ouest du 28 décembre.
 
L’association désire ensuite développer une activité économique en Nord Médoc cohérente et respectueuse de son environnement et de ses habitants. « Nous voulons développer l’économie de la presqu’île en amenant des idées aux élus et à la chambre de commerce et d’industrie. Nous voulons montrer que nous sommes une région et des entrepreneurs dignes de ce nom, qui ont beaucoup d’idées pour le Médoc » précise la présidente (Sud Ouest du 28/12/07).
 
La visite de M.Bignon, Président de l’Agence des Aires Marines Protégées, a été l’occasion pour l’association d’une première prise de position. Dans une interview au journal Sud Ouest, Mme Minault a déclaré que l’association des entrepreneurs de la presqu’île du Médoc s’élève « contre le projet du terminal et souhaite ardemment le classement du site pour que les entreprises puissent s’installer et recruter les personnels en toute quiétude » (Sud Ouest du 24/12/07).
 
Pour tout renseignement, l’association des « entrepreneurs pour la presqu’île du Médoc » peut être jointe au 06-24-73-21-72.

S'abonner à notre newsletter

Toute l'actualité de l'association disponible gratuitement

Nous ne spammons pas !

Article précédent :
Article suivant:

4 commentaires pour Les entrepreneurs de la presqu’île du Médoc

  1. Baert dit :

    Nouvelles toutes fraîches
    Terminal Méthanier du Verdon

    Il n’y a pas de trêve estivale dans le dossier du terminal méthanier du Verdon, pour lequel le Grand port maritime (ex-Port autonome) doit décider d’ici le 4 août s’il renouvelle ou pas pour deux ans la convention de réservation signée avec le groupe néerlandais 4 Gas, porteur du projet. Le conseil de surveillance du port se réunira le 17 juillet pour donner son avis sur cette éventuelle prorogation, à laquelle son président Jean-Paul Sandraz est favorable. C’est dans ce contexte qu’Alain Juppé a renouvelé, hier, son soutien conditionnel à ce projet de terminal, fortement contesté dans le Nord-Médoc, et sur l’autre rive de l’estuaire
    La position de Bussereau
    La décision de renouveler ou non la convention signée en 2006 entre le port et 4 Gas, est du ressort du directoire de l’établissement, présidé par Marie-Luce Bousseton. Celle-ci ne peut ignorer la position de son secrétaire d’État de tutelle Dominique Bussereau, élu du pays royannais. Même s’il ne s’est pas prononcé ouvertement pour la non-reconduction de cet accord, Dominique Bussereau milite depuis trois ans avec opiniâtreté et véhémence contre la construction de cet équipement.
    Le conseil de surveillance du Port, composé de hauts fonctionnaires d’élus locaux, de personnalités qualifiées, et de représentants du personnel, n’a dans cette affaire qu’une voix consultative. Mais son président Jean-Paul Sandraz, ancien patron de Smurfit-Kappa-Cellulose du Pin, ne cache pas son attitude de principe favorable au terminal. Et il plaide, en tous cas, pour que le groupe néerlandais, dont le dossier d’autorisation a déjà été rejeté une fois par la préfecture, puisse dans ce domaine, aller jusqu’au bout de la procédure d’instruction. À ses yeux, il faut lui donner cette chance, en signant la convention. « Si celle-ci n’était pas renouvelée pour des motifs politiques, dit-il, cela signifierait que le site du Verdon n’offre aucune sécurité juridique à des investisseurs. »
    De son côté, Alain Juppé a réitéré hier son soutien au projet, à condition que celui-ci améliore son insertion dans le site et dans l’environnement. Le maire de Bordeaux a feint de s’étonner au passage des réactions « hystériques » en provenance de l’autre rive de l’estuaire. Sans attribuer ce qualitatif à Dominique Bussereau, il a indiqué qu’il avait fait passer le message au secrétaire d’État aux Transports.
    Mais, dans ce dossier, les partisans conditionnels ou inconditionnels du dossier ont affaire à forte partie. Fortement critiqué sur l’autre rive, et pas seulement par le secrétaire d’État, le terminal rencontre aussi dans le Nord-Médoc, une forte opposition, incarnée notamment par l’association Une Pointe pour tous, dont le secrétaire Philippe Lucet, a rappelé, hier, son hostilité totale : « Nous vivons en grande partie du tourisme, et les touristes allemands n’auront pas envie de venir pour voir trois poubelles en béton avec des torchères à côté. »
    De son côté, Pascale Got, députée PS du Médoc, reste toujours défavorable au projet de 4 Gas, qui ne l’a pas convaincue de l’absence de risque pour l’environnement et la population. Même s’il obtient d’ici le 4 août le feu vert du port – ce qui n’est pas gagné – 4 Gas jouera sur un terrain difficile au cours des deux années qui lui resteraient éventuellement pour faire aboutir son dossier,

    Auteur : Bernard Broustet
     

  2. dufrenois dit :

    j’aurais aimé que l’on mette en place une sorte de plan d’occupation du Médoc, pour permettre à tous ceux qui souhaitent entreprendre, de s’orienter vers des choix qui aillent dans le sens du développement du Médoc, encouragés par la région et la chambre de commerce et la chambre des métiers, les communes.On ne peut pas envisager de créer n’importe quoi dans le Médoc, c’est pourquoi je pense qu’il serait judicieux de mettre en place une série de choix pour les entrepreneurs, dans le tourisme, l’agriculture, l’élevage, l’écologie, la culture, la mode, il y a plein de possibilités autres que le développement industriel, et qui respectent l’environnement. Il manque une dynamique.

  3. chollet francine dit :

    Encouragements pour  votre initiative, et vive un Médoc différent de ce que l’on voit partout, inovant et performant.

  4. BRAVO – et tous nos souhaits de réussite à ce nouveau Club :  » Les entrepreneurs de la presqu’île du Médoc  » – Cette attitude constructive est porteuse d’espoirs et d’efficacité.  Même si le Port Méthanier prend l’eau, il est certain que d’autres projets industriels se présenteront, dans les mois à venir.  Nous sommes particulièrement heureux que le Directeur du plus vaste Village de Vacances Naturistes, en 33, s’engage + + Jean-Michel Loréfice a beaucoup d’expérience, avec EURONAT. Sa présence nous rassure, quant à la dynamique, en cours. En Presqu’île d’Arvert – à La Palmyre – Charente-Maritime -Jacques GARDEY – Président Club Naturiste des Charentes. Conseil des Anciens – Fédération Française de Naturisme.